Le géant chinois des télécommunications, Huawei Technologies, joue la carte de la transparence au Royaume Uni. Il a annoncé qu’il était prêt à signer un accord de non-espionnage avec le gouvernement britannique.
La société est au cœur d’une polémique depuis 2018 alors que le déploiement de la technologie 5G était imminent et Américains et Chinois avaient déterré la hache de la guerre commerciale.
Pour rassurer l’Europe sceptique et où les choix ne sont pas encore arrêtés quant à l’exclusion du groupe chinois, le président de Huawei, Liang Hua, en visite à Londres, a affirmé que la société était prête à garantir que sa technologie ne soit pas utilisée à des fins d’espionnage.
“Nous sommes prêts à signer un accord de non-espionnage avec le gouvernement britannique”, a-t-il déclaré mardi à la presse selon le journal britannique The Guardian.
Hua a ajouté, selon la même source, que le gouvernement chinois n’avait pas demandé à Huawei de surveiller le pays soulignant qu’il n’existait aucune loi obligeant les équipementiers à collaborer avec Pékin ou lui transférer des données comme prétendu par les Américains.
Aux Etats-Unis, l’équipementier chinois, accusé d’espionnage au profit du gouvernement de l’Empire du Milieu, a été complètement banni.
Les quatre principaux opérateurs américains – Verizon, Sprint, T-Mobile et AT&T – se sont d’ailleurs engagés à ne pas utiliser de composants, tels que des puces, de chez Huawei ou toute autre société chinoise, pour déployer la technologie 5G.
NJ