Dans ce 78 épisode de Startup Story sponsored by BEE, nous avons invité Imed Ammar, CEO de GFI Tunisie et membre de la commission qui se réunie aujourd’hui, mardi 30 avril avec tous les acteurs de l’IT en Tunisie.
Le but : Présenter à l’Union Européenne les points sur lesquels les entreprises TIC tunisiennes demandent révision dans l’accord de libre échange entre la Tunisie et l’Union Européenne. Parmi ces points : La suppression des Visas Schengen pour les employés TIC des entreprises tunisiennes, ou sinon l’assouplissement de ce visa pour qu’il soit octroyé en ligne en moins de 24h. Sans parler des autres points concernant les subventions dans la recherche et développement.
Définissons tout d’abord l’ALECA :
Il s’agit d’un accord de libre échange complet et approfondi, entre la Tunisie et l’union européenne, pour une collaboration qui a été entamée en 2012.
Dès lors, des négociations avaient été entamées. Et ce n’est qu’en 2018 que l’Union Européenne a exprimé de nouveau sa volonté de parvenir rapidement à un accord.
« Le secteur des TIC est le premier à être prêt à entamer la démarche, qui comporte un volet d’accès au marché. Pour le secteur des TIC, ce volet est excellent. Nos ingénieurs et techniciens sont reconnus à l’échelle mondiale et seront de plus en plus convoités, une fois cet accord signé. De plus la Tunisie est le premier portail pour l’accès au marché africain », a expliqué notre invité, ajoutant « L’union européenne qui considère que le secteur des tic peut être un secteur pilote et facilitera la négociation pour les autres secteurs, nous a beaucoup encouragé ».
Par ailleurs, Imed Ammar a souligné que parmi les demandes de la Tunisie figure la convention de libre circulation des professionnels du secteur. Cette procédure est selon ses dires en pleine négociation avec l’Union Européenne.
ALECA : Les autres demandes de la Tunisie
« Il est ridicule d’ouvrir le marché européen pour la Tunisie, tout en préservant le même système de demande de visa, les couts élevés … Quand on vend par exemple une solution informatique à l’international et un problème survient obligeant le déplacement d’un ingénieur ou technicien, ce dernier doit répondre rapidement présent à l’appel de son client. Avec les procédures actuelles, ceci est impossible. Il faut attendre en moyenne 15 jours pour l’obtention d’un visa, au meilleur des cas. Ceci contribue à la perte d’important clients et marchés », a-t-il précisé.
La deuxième demande de la Tunisie est la neutralisation des effets de subvention.
En effet, la Tunisie demande a bénéficier des mêmes effets de subvention que les sociétés européennes ; notamment au niveau de l’aide à l’export, la recherche et développement…
Pour plus de détails, vous pouvez écouter ou télécharger l’intégralité de cet épisode de Startup Story, powered by BEE, sur iTunes et le soundcloud de THD.tn
Zeyneb Dridi