Le projet Alger smart-city -ville intelligente-, lancé vers la fin de 2016 par la wilaya d’Alger, devra atteindre un taux d’avancement appréciable avec le lancement de tests expérimentaux de solutions innovantes suite à la mise en place vers la fin du mois de mars 2018 de deux laboratoires à ciel ouvert dans la capitale.
Les tests touchent les domaines piliers d’une ville intelligente à savoir la mobilité, l’environnement et l’économie locale, a-t-on indiqué auprès de la wilaya.
Selon un document de la wilaya relatif au projet, les technologies de l’information sont au cœur de la conception de la smart-city et comprendraient les aspects liés à l’acquisition de données (capteurs, etc…), à la transmission de données (réseaux sans fil, réseaux en fibre optique, etc…), à la gestion des données (stockage, Cloud, métadonnées, etc…), et à l’optimisation des activités de la ville (intelligence artificielle, analyse, etc…), appliquée aux différents composants de la smart-city.
L’aspect fondamental de la conception de smart-city est de tirer parti des bases de données de la ville et d’optimiser leur partage entre les différents départements de la ville et les citoyens.
Pour ce faire, deux laboratoires en externe dans des endroits précis de la capitale ont été mis en place dans le cadre du projet afin d’expérimenter en conditions réelles des solutions innovantes de ville intelligente. Ces laboratoires expérimentaux sont des territoires représentatifs d’une majorité de situations urbaines (parc, parcelle de terrain ou bâtiment) où des solutions innovantes sont testées (éclairage, irrigation, parking etc…) pour démontrer leurs faisabilités.
Avec ce lancement, la wilaya d’Alger est passée vers une nouvelle étape dans sa stratégie smart-city, de la planification à l’exécution.
Le SICA 2018
La confiance numérique, dans cette nouvelle ère de transformation, constitue un levier majeur pour le développement des pays et des services électroniques à destination du citoyen. C’était le thème du Séminaire International sur la Cybersécurité Alger – SICA 2018.
Pendant deux jours, des sujets divers et variés ont été abordés par des spécialistes et experts du domaine, permettant de mettre en exergue les enjeux dans différents contextes économique, politique et scientifique et ouvrir le débat sur des questions spécifiques, auxquelles les professionnels de la sécurité de l’information font face à l’heure actuelle.
Deuxième du genre après l’édition de 2016, le SICA 2018, organisé par la Gendarmerie Nationale, a enregistré la participation de plus de 50 experts représentant plus de 19 pays et organisations internationales, en plus des cadres et spécialistes des différents départements ministériels, universités, instances et institutions civiles nationales.
La cybersécurité est de nos jours un sujet d’actualité que tout le monde connait ou du moins en a entendu parler. Notre quotidien est étroitement lié aux nouvelles technologies qui sont pour la plupart détournées et piratées soit pour atteinte à la vie privée, soit pour extraire des informations sensibles des organisations. L’exemple le plus parlant aujourd’hui est ce qui se passé aux Etats-Unis avec Facebook et les élections américaines.
Beaucoup de questionnements. Comment relever le défi lorsqu’on est une entreprise algérienne en Afrique ? Aujourd’hui, la concurrence est féroce et nous vient en premier d’Europe suivie par les États-Unis et ensuite la Chine. Que peuvent faire les entreprises algériennes ? Doivent-elles coopérer ? Doivent-elles avoir une ‘préférence nationale’. Aucune réponse ne nous a été donnée. Les questions restent posées.
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Abderrafiq Khenifsa