L’agriculture et le segment de l’apiculture en particulier, sont des secteurs d’activité qui – bien que très proches de la nature et primitifs, notamment en Tunisie – se sont ouverts aux nouvelles technologies, entre autres, les objets connectés, capteurs intelligents et caméras thermiques.
Le savoir humain, conscient de l’importance du rôle des abeilles pour le maintien des équilibres des écosystèmes – humain, animal ou encore végétal -, propose aujourd’hui des solutions innovantes pour les préserver et fructifier les vertus de leur miel, surtout que cette espèce est menacée. Pour en parler, nous avons invité dans ce 114e épisode de Startup Story, Imtinène Ben Hadj Jilani, enseignante chercheuse à l’Institut national agronomique de Tunisie (Inat).
Notre invitée a d’abord évoqué le danger qui guettait les abeilles et a affirmé, dans ce sens, que cette espèce était surtout menacée par l’agriculture intensive, l’utilisation des pesticides et certaines maladies.
Soulignant que la production du miel – produit agroalimentaire largement prisé pour ses vertus thérapeutique – ne nécessite pas de procédés industriels ou de transformation, elle fait savoir que la Tunisie disposait d’un potentiel mellifère importants.
« Nous avons 300 plantes mellifères en Tunisie. A l’Inat, nous sommes en train de préparer une base de données (pour en faire l’inventaire) », a-t-elle déclaré.
Au sujet de l’adoption de la technologie dans l’apiculture, elle a plébiscité l’utilisation des ruches connectées.
« Ce sont des ruches constamment surveillées munies de capteurs et de détecteurs à infra-rouge qui permettent de collecter des données même sur la santé des abeilles pour ainsi intervenir à temps », a-t-elle avancé.
L’intégralité de l’interview est disponible sur SoundCloud.
NJ