D’après un article publié récemment par l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, l’opérateur historique de télécommunications du royaume chérifien, Maroc Telecom, aurait collaboré avec les services de renseignement français. L’opérateur qui a des filiales au Mali, en Mauritanie ou encore au Burkina Faso, contrôle plusieurs communications dont celles des Jihadistes d’AQMI ou du Mujao.
D’après un article publié récemment par l’hebdomadaire français Charlie Hebdo, l’opérateur historique de télécommunications du royaume chérifien, Maroc Telecom, aurait collaboré avec les services de renseignement français. L’opérateur qui a des filiales au Mali, en Mauritanie ou encore au Burkina Faso, contrôle plusieurs communications dont celles des Jihadistes d’AQMI ou du Mujao.
Charlie Hebdo estime que c’est ce rôle clé de Maroc Telecom qui serait d’ailleurs à l’origine de la lenteur dans le processus de vente des actions de Vivendi dans Maroc Telecom.
Le journal révèle également que François Hollande, le président français, aurait ordonné au groupe Vivendi de retarder la cession de ses 53% d’actions qui lui donne le contrôle de Maroc Telecom, jusqu’à la fin de la guerre au Mali.
En plus de cette raison stratégique, Charlie Hebdo ajoute que l’autre raison du retard dans la vente des parts de Vivendi est l’ensemble de soupçons sur de possibles relations entre l’opérateur Qatari Qtel, en course pour l’acquisition des parts de Vivendi, et les Jihadistes. Un rachat par Qtel pourrait être néfaste pour la suite des opérations des forces françaises au Mali.
Source : agenceecofin.com