Les étudiants de l’Institut Supérieur d’Informatique (ISI) de l’Ariana sont entrés depuis vendredi 4 novembre dernier en une grève ouverte avec suspension des cours jusqu’à nouvel ordre. De plus, les étudiants grévistes sont déterminés à ne pas passer les devoirs surveillés. Selsebil Bel Hadj Sghaier, membre du syndicat des étudiants de l’ISI nous a adressé cette lettre ouverte.
Les étudiants de l’Institut Supérieur d’Informatique (ISI) de l’Ariana sont entrés depuis vendredi 4 novembre dernier en une grève ouverte avec suspension des cours jusqu’à nouvel ordre. De plus, les étudiants grévistes sont déterminés à ne pas passer les devoirs surveillés. Selsebil Bel Hadj Sghaier, membre du syndicat des étudiants de l’ISI nous a adressé cette lettre ouverte.
Les raisons de cette révolte sont en fait un cumul de plusieurs problèmes, tels que :
•Plusieurs matières sont dès le début de l’année sans enseignants et du coups seront reportées au 2eme semestres ce qui:
-pose des problèmes chez les stagiaires (PFE) qui quittent l’Institut au 2eme semestre
-affecte la qualité de notre formation.
•Les salles de TP non équipées :
-Des ordinateurs en panne.
-Manque de matériel pour les spécialistes en Système embarqué.
-Des logiciels ne sont pas disponibles/installés.
•Notre local est tellement inapproprié. Le bâtiment de l’institut était un tribunal auparavant. Pis : Il est mal entretenu.
•Une fuite de gaz a été remarquée dans tout un bloc et des étudiants se sont évanouis.
•Des salles inappropriées : des piliers au milieu des salles.
•Fuite d’eau : des fissures au niveau des plafonds de telle sorte que l’humidité affecte toutes les salles
•L’état chaotique des W.C qui ne respecte pas la moindre règle d’hygiène.
•L’accumulation des déchets et de la poussière rend, en effet, notre établissement propice à la prolifération des maladies et des insectes de tout genre.
•Absence du restaurant universitaire. Des sandwichs sont délivrés au déjeuner en un nombre très limité (250) alors que l’ISI compte plus que 1400 étudiants.
•Les moyens de transport universitaires qui ramènent à l’ISI (le bus spécial) sont indisponibles de façon que les étudiants arrivent en retard et ratent plusieurs séances de cours et TP.
Cette grève se répète presque chaque année sans qu’on arrive à résoudre les problèmes cités ci-dessus qui s’empirent même d’année en année. C’est pour toutes ces raisons que les étudiants grévistes de l’ISI sont prêts à porter leurs doléances au président du rectorat en cas où la direction de l’ISI continuera à mener la stratégie de la sourde oreille.
Selsebil Bel Hadj Sghaier
Etudiante gréviste