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Assemblée normalisation de l’UIT à Hammamet: Ce qu’on risque de perdre si on n’y met pas le paquet

Assemblée normalisation de l’UIT à Hammamet: Ce qu'on risque de perdre si on n'y met pas le paquet

«Savez-vous qu’en vous connectant sur l’ADSL, vous utilisez une norme de l’UIT ? Si vous regardez une vidéo Youtube, vous utilisez la norme H264 qui est une norme de l’UIT. Quant au passage du trafic Internet sur la Fibre Optique, il se fait à 95% via une norme de l’UIT». C’est avec ces remarques que Bilel Jamoussi a interpelé les présents sur le rôle de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

Assemblée normalisation de l’UIT à Hammamet: Ce qu'on risque de perdre si on n'y met pas le paquet«Savez-vous qu’en vous connectant sur l’ADSL, vous utilisez une norme de l’UIT ? Si vous regardez une vidéo Youtube, vous utilisez la norme H264 qui est une norme de l’UIT. Quant au passage du trafic Internet sur la Fibre Optique, il se fait à 95% via une norme de l’UIT». C’est avec ces remarques que Bilel Jamoussi a interpelé les présents sur le rôle de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). C’était lors d’une conférence de presse organisée par le ministère des Technologies de la Communication et de l’Economie numérique le jeudi 15 septembre dernier aux Berges du Lac à propos de la prochaine réunion de l’assemblée de normalisation de l’UIT qui se déroulera du 23 octobre au 3 novembre prochains à Yasmine Hammamet.

Bilel Jamoussi est le Chef du département d’études au Bureau de normalisation de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à Genève, en Suisse, où il est responsable de l’organisation et de la gestion des groupes d’étude, des groupes de discussion, les initiatives mondiales de normalisation et la coordination avec leur secrétariat au sein de l’UIT. M. Jamoussi a, donc, mis en exergue l’importance de cette assemblée qui s’organise tous les 4 ans. 

«Cette assemblée va mettre au diapason tout le monde sur les nouvelles normes des nouvelles technologies comme la 5G, l’IOT (Internet Of Things, Internet des Objets, NDLR) et surtout tout ce qui concerne la vie privée. L’UIT est l’unique plateforme où les Etat membres, le secteur privé, les universités et chercheurs ainsi que la société civile vont se réunir en conclave pendant 15 jours pour arriver à des consensus sur plusieurs sujets. Après cette réunion de Hammamet, il y aura une résolution qui restera dans l’histoire de l’UIT où on va parler pendant 4 année de Hammamet 2016», a-t-il rajouté. 

Bilel Jamoussi

Bilel Jamoussi

70 chefs d’entreprises ont été invités à Hammamet pour assister à l’assemblée, et jusqu’à présent 15 ont répondu par une confirmation. 25 experts dans le domaine de la vie privée ont été également invités et des entreprises qui s’activent dans le secteur de la sécurité des données feront partie de l’événement à l’instar de Google, SAP, ou encore Symantec. Des entités de normalisation ont dores et déjà confirmé leur présence tels que l’ISO (dont la présidente est invité pour présider le Panel d’ouverture), le CEI, l’IEEE, etc. 

«Cette assemblée sera hautement symbolique pour la Tunisie pour la célébration des 60 ans de l’UIT», a martelé M. Jamoussi. «Il y aura un session sur le Digital Financial Services où la poste tunisienne mettra en avant son service financier numérique en présence d’experts et professionnels mondiaux dans le domaine. Il y aura également des Workshop sur l’intelligence artificielle, où le chercheur numéro 1 à IBM viendra présenter les derniers développements en la matière chez IBM. On verra également le directeur du centre allemand d’Intelligence Artificielle Franck Hoover qui parlera de cette thématique et cherchera des profils d’experts tunisiens en la matière pour collaborer avec eux dans le futur».

En gros, cette assemblée de normalisation de l’UIT sera l’occasion ou jamais pour le tissu professionnel pour faire du Networking, trouver des opportunités d’emploi à l’international, mais surtout une opportunité business pour les entreprises tunisiennes qui pourront se positionner comme des antennes relais pour les multinationales qui souhaitent mettre pied sur le continent africain. Encore faut-il que nos entreprises en saisissent l’importance et ne laisse pas la place aux autres qui, sans doute, viendront, à la hâte pour arracher des marchés. 

C’est également l’image du pays qui est en jeu. Une image qui n’est pas reluisante dans le monde et qui risque d’en prendre encore un coup si le moindre maillon de la chaine sera défaillant (TunisAir, le vol des bagages, la salubrité des rues, le service très en deçà dans les hôtels, etc.).

Welid Naffati

 

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