Nous continuons ici de décortiquer les principaux points listés par le rapport du ministère des TIC, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sur les activités et réalisations du secteur IT durant l’année 2014. Ce rapport défend le travail du ministre Taoufik Jelassi à quelques jours avant la démission du gouvernement de Mehdi Jomaa pour céder sa place à l’équipe du Président du gouvernement entrant, Habib Essid.
Nous continuons ici de décortiquer les principaux points listés par le rapport du ministère des TIC, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, sur les activités et réalisations du secteur IT durant l’année 2014. Ce rapport défend le travail du ministre Taoufik Jelassi à quelques jours avant la démission du gouvernement de Mehdi Jomaa pour céder sa place à l’équipe du Président du gouvernement entrant, Habib Essid.
Dans la première partie, nous avons mis en exergue le volet Boradband et la télé analogique ainsi les chantiers en cours pour une meilleure gouvernance (identifiant unique, meilleur contrôle des budgets des municipalités, etc.). Dans cette deuxième, ce sont les décisions très stratégiques du secteur sur lesquels on va se focaliser.
On commence par les opérateurs virtuels. Cette décision qui vise à dynamiser la concurrence du secteur télécom, surtout sur le mobile, aura des répercussions fort positives puisque les opérateurs virtuels pourront aller chercher des marchés de niches (dit communautaires). Ce type d’opérateurs pourra même aider à réduire la faille numérique à l’intérieur du pays en encourageant les Tunisiens à adopter les nouvelles technologies dans leur mode de vie. Ce qui est un des points cruciaux visé par la stratégie «Tunisie Digitale 2018».
Dans ce meme rapport, le ministère annonce que des autorisations ont été accordées à deux opérateurs virtuels (OV) qui vont être lancé très prochainement. D’après nos sources, l’un de ces deux OV, s’adressera à la communauté libyenne en Tunisie.
En revenant sur la stratégie Tunisie Digitale 2018, le ministère espère que les mesures entreprises en 2014, pourront augmenter la participation du secteur TIC dans le PIB national de 4500 millions de dinars (soit 7.2% en 2014) à 9000 millions de dinars à l’aube de 2018. De plus, le volume d’exportation (grâce à l’offShoring notamment) de 950 millions de dinars en 2014 à 4000 millions de dinars en 2018. En termes d’employabilité, le ministère table sur 25 mille employeurs en cette année là, contre 7,5 mille seulement en 2014.
Le rapport indique que le ratio des familles tunisiennes connectées à Internet est de 1/5 en 2014. Mais pour accompagner ce plan de développement, ce ratio devra augmenter à 3/5 d’ici 2018. De même pour le pourcentage de la population connectée à l’haut débit mobile : de 8.9% (stats de 2014) à 50% en 2018. Il est clair qu’avec le prochain lancement de la 4G en Tunisie et la démocratisation des tablettes et des Smartphones, il y a de fortes chances qu’on arrive à ce type d’indicateur, si ce n’est plus.
Et sur ce point particulier, le ministère annonce qu’un laboratoire de contrôle électromagnétique a été mis en place en 2014 au sein du TuniCERT à El Ghazala. Ce laboratoire et un parmi les 6 laboratoires reconnus dans le monde. Il est actuellement en cours d’obtention de l’agrément de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) pour devenir un laboratoire de certification régional (Moyen Orient et continent africain) des produits informatique pour qu’ils soient aux «normes internationales» avant leur mise sur le marché.
On lit également dans le rapport que le ministère a signé une convention de partenariat avec l’UIT pour la création en Tunisie d’un réseau des centres régionaux des logiciels OpenSource. Sans parler de la signature d’une convention avec le ministère de l’éducation nationale, Tunisie Telecom et Ericsson pour commencer dès la prochaine rentrée scolaire avec un projet pilote dans deux écoles étatiques pour l’éducation assistée par ordinateur (lire notre article). A suivre.
Welid Naffati
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