Fonder sa propre entreprise, voilà le rêve de tout étudiant qui a fini ses études, ou qui est sur le point de les finir. Seulement, se lancer dans le monde de l’entreprenariat n’est jamais facile. En effet, plusieurs obstacles viennent entraver les rêves de ces jeunes. L’état semble avoir compris plus ou moins la leçon, en instaurant des mesures encourageantes pour les startups.
En effet, dans le brouillon du projet du budget relatif à l’année 2013, plusieurs facilitations ont été décidées, d’ordre fiscal surtout. La plus importante de ces mesures est la dispensation des impôts de toute petite ou moyenne entreprise créée au cours de l’année 2013, et ce pendant 3 ans. Une mesure qui devrait faire des heureux parmi ceux qui hésitent beaucoup à cause des prélèvements de l’état. En effet, si nous prenons l’exemple d’un projet en TIC, où un seul ordinateur peut être nécessaire pour le concrétiser, celui qui pense à créer une société se trouve confronté à plusieurs dépenses. L’exemption des impôts étatiques est donc un bon encouragement pour commencer.
La raison qui a poussé le gouvernement à adopter cette mesure reste les conditions économiques très difficiles que traverse l’état Tunisien. Encourager les startups contribuera en effet à relancer les investissements, et à créer de nouveaux emplois, et ce pour alléger la participation de l’état, embourbé dans les dettes depuis des dizaines d’années.
Le secteur TIC se trouve au point de mire de cette stratégie d’encouragement. En effet, c’est l’un des seuls secteurs où le potentiel est énorme, et où il n’y pas une différence technologique insurmontable. Certains domaines, comme la VoIP, téléphonie par IP, ou encore les applications mobiles, Android, iOS et Windows Phone, sont très en vogue actuellement, et représentent une opportunité réelle pour les jeunes.
Reste surtout le problème de l’investissement, pour ces jeunes qui sortent d’une formation universitaire théorique, accordant peu ou pas d’importance à l’intégration professionnelle et à la connaissance du marché. Certains évènements sont donc une bonne occasion pour les étudiants de côtoyer les industriels, comme les forums Université-Entreprises organisés dans plusieurs grandes écoles tunisiennes comme l’ENSI, l’INSAT ou encore ESPRIT.