La World Wide Web Foundation, organisation dédiée à l’amélioration et la mise en disponibilité des ressources Web a publié son classement 2015 du Web Index, dans lequel la Tunisie se positionne à la 39ème place mondiale, s’échelonnant ainsi au sommet du continent africain et des pays arabes. Avec un indice équivalant à 51.93, notre pays devance de peu les iles Maurice, qui nous suivent de près. La Tunisie a fait mieux qu’en 2013 ou elle était 44ème, mais moins bien qu’en 2012, première année de création de l’indice où elle y occupait la 30ème place.
La World Wide Web Foundation, organisation dédiée à l’amélioration et la mise en disponibilité des ressources Web a publié son classement 2015 du Web Index, dans lequel la Tunisie se positionne à la 39ème place mondiale, s’échelonnant ainsi au sommet du continent africain et des pays arabes. Avec un indice équivalant à 51.93, notre pays devance de peu les iles Maurice, qui nous suivent de près. La Tunisie a fait mieux qu’en 2013 ou elle était 44ème, mais moins bien qu’en 2012, première année de création de l’indice où elle y occupait la 30ème place.
Le web Index, c’est quoi au juste ? C’est une évaluation de la contribution du Web aux progrès sociaux, économiques et politiques de 86 pays. La WWW Fondation a démarré en 2012 ce classement avec une liste exhaustive de 61 pays, puis l’a élargi à 81 pays pour l’année 2013. Cette étude a pour finalité de donner un aperçu sur l’impact du Web sur le développement et les droits de l’Homme à travers le globe. Il étale, ainsi, une compréhension sur plusieurs volets : l’inégalité économique, l’inégalité des sexes, l’inégalité sociale, ainsi que l’inégalité politique.
Cet indice regroupe les 4 sous-indicateurs suivants :
– L’accès universel : c’est à dire la capacité à avoir un accès au contenu web idéal avec une qualité d’Infrastructure Internet dans les normes
– L’autonomisation (empowrment) : c’est à dire le fait d’accorder aux individus le pouvoir d’agir sur les contraintes politiques, sociales, économiques qui leur sont subites
– Liberté et Transparence : cet indice mesure le respect des libertés d’expression et d’opinion en ligne
– Contenu pertinent : où comment les informations produites sur le web améliorent la vie courante des internautes
Par exemple pour la liberté de presse, qui est un sous-indicateur de la liberté et de la transparence, la Tunisie n’occupe que la 64ème place, devancée sur l’Afrique par la Namibie (18ème) et la Finlande pour le reste du monde.
L’accès universel incorpore, quant à lui, l’indicateur de la bande passante. La Tunisie y occupe le 34ème rang, derrière le Maroc (27ème place mondiale).
Autres chiffres importants délivrés par ce rapport, est l’augmentation de la censure en ligne. Par rapport à l’année 2013, celle-ci est passée de 32% à 38%. Pour 74% des pays recensés dans le rapport, la discrimination à l’égard des femmes sur le web n’est pas contrôlée convenablement par un cadre juridique et des lois bien déterminées. Pour cela, des réglementations doivent être posées afin de contrecarrer cette discrimination.
Ce rapport est une excellente jauge évaluatrice pour la Tunisie. A travers celui-ci, nous pouvons entreprendre les actions nécessaires en vue d’améliorer les 4 volets cités ci-dessus, et d’une autre manière accroitre notre développement économique et humain.
Oussama Ferchichi