Les États-membres de l’UIT ont approuvé un rapport important concernant les aspects techniques, opérationnels et réglementaires en vue de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023 (CMR-23).
Ce rapport résume et analyse les résultats des études techniques approfondies menées par les Membres du Secteur des radiocommunications de l’UIT, ainsi que les solutions possibles pour traiter les points de l’ordre du jour de la CMR-23. Le rapport a été approuvé au terme de la seconde session de la Réunion de préparation à la Conférence (RPC23-2), qui s’est tenue du 27 mars au 6 avril 2023 à Genève (Suisse).
“La gestion à l’échelle mondiale du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites de satellites associées est au cœur des objectifs stratégiques de l’UIT visant à parvenir à une connectivité universelle et à une transformation numérique durable”, a déclaré la Secrétaire générale de l’UIT, Doreen Bogdan-Martin. “Avec l’adoption de services numériques novateurs qui s’accélère dans le monde entier, il est essentiel de veiller à ce que ces services soient sûrs, fiables, financièrement abordables et accessibles, en particulier pour les 2,7 milliards de personnes dans le monde qui ne sont toujours pas connectées”.
Le Rapport de la RPC représente une étape essentielle pour les travaux préparatoires en vue de la CMR-23, qui se tiendra à Dubaï (Émirats arabes unis), du 20 novembre au 15 décembre 2023. Parmi les principales questions mises en lumière au cours des deux semaines de réunion, on peut citer:
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- L’identification de bandes de fréquences additionnelles pour la poursuite du développement des Télécommunications mobiles internationales (IMT), y compris l’utilisation de stations placées sur des plates-formes à haute altitude en tant que stations de base IMT pour le déploiement universel de réseaux hertziens.
- Les améliorations à apporter au cadre réglementaire international applicable aux satellites géostationnaires (OSG) et non géostationnaires (non OSG) tout en encourageant un accès équitable pour tous les pays.
- L’utilisation des technologies par satellite pour les services large bande afin d’améliorer la connectivité, en particulier dans les zones isolées.
- L’identification de nouvelles bandes de fréquences pour améliorer les radiocommunications dans le service mobile aéronautique, y compris par satellite, et faciliter le recours aux services de recherche spatiale et d’exploration de la Terre par satellite pour la surveillance du climat, les prévisions météorologiques et d’autres missions scientifiques.
- La modernisation du Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM).
- La définition d’un cadre réglementaire applicable à l’utilisation des stations terriennes en mouvement à bord d’aéronefs et de navires pour les communications avec des satellites géostationnaires (OSG) ou non géostationnaires (non OSG).
- L’avenir de la bande d’ondes décimétriques attribuée à la radiodiffusion, avec des incidences dans les domaines de la radiodiffusion télévisuelle, de la production de programmes et les manifestations spéciales, ainsi que pour la protection du public et les secours en cas de catastrophe.
D’après communiqué