Le portail TunisiaIT a diffusé le 28 février dernier, un article à propos de la coupure des liaisons avec l’étranger d’une quarantaine de centres d’appels en Tunisie. Dans cet article, Ali Kasssab, DG de Vocalcom Tunisie, fournisseur de solutions CRM pour les Call Centers, accusait l’opérateur historique de ne pas être intervenu pour rétablir ces liaisons, à cause de ses grèves à répétition. D’après lui, plus de 4000 salariés de ces centres d’appels ont été mis au chômage technique, et il en rend directement responsable Tunisie Telecom.
A la fin de l’article, Ali Kassab lance un appel aux propriétaires des call center ainsi qu’à leurs salariés pour faire un sit-in dans les locaux de Tunisie Telecom jusqu’à rétablissement total de la situation.
Face à ces propos, la chambre syndicale des centres d’appels et de la Relation Client (CAREC) vient de réagir avec un communiqué de presse qui «appelle tous les acteurs du secteur à faire preuve de retenue, à éviter les surenchères et la diffusion d’informations erronées et à apporter leur contribution à un retour à la normale du contexte socio-économique en Tunisie».
«S’agissant des problèmes techniques rencontrés en fin de semaine par quelques centres, ils ont été résolus pour certains durant le week-end (du 26 février, ndlr), pour tous lundi (28 février, ndlr). Ils ont touché des clients utilisant l’offre OSS Express local de Tunisie Telecom et ce principalement au niveau de l’Ariana», informe-t-elle dans le communiqué.
La chambre syndicale des centres d’appels précise judicieusement que «ces problèmes techniques, qui se sont déjà̀ produits dans le passé, ne sont pas en lien avec la crise que vit actuellement Tunisie Telecom». Le bureau exécutif de la CAREC, auteur du communiqué, persiste et signe : «il n’est pas exact de faire état d’une quelconque dégradation de service sur les réseaux internationaux gérés par Tunisie Telecom».
Par ailleurs, le syndicat de la profession rassure également car ces perturbations ne sont pas, de son point de vue, de nature à remettre en cause l’emploi dans le secteur.
Par le biais de ce communiqué, la CAREC invite tous les acteurs du secteur qu’ils soient éditeur de logiciels, fournisseur de solutions ou opérateur, à contrôler les informations diffusées. Elle leur demande également de «ne pas s’exprimer au nom des professionnels ni d’impliquer le secteur de façon indue au service d’intérêts partisans ou personnels au risque de porter ainsi préjudice au secteur des centres d’appels dans cette phase critique pour notre pays».
Welid Naffati via communiqué
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