Jouer pour la bonne cause est la vocation de certaines compétitions de gaming tel que le Speed running. Invité de DigiGaming, Omar Douss, un passionné de gaming qui affectionne particulièrement les jeux rétro et le Speed run, nous en dit davantage.
Dans sa définition élémentaire, le speed run (une discipline peu connue en Tunisie) consiste à finir un jeu en un minimum de temps où chaque milliseconde compte. Selon notre invité, certains gamers ont réussi à battre des records à l’échelle internationale. Les records mondiaux de speed run les plus connus ont été enregistrés par deux gamers de “Super Mario”.
Les gamers spécialisés dans le speed run utilisent diverses techniques pour atteindre leurs objectifs. L’une de ces techniques consistent à utiliser les glitches ou ce qu’on appelle bugs des jeux vidéos pour sauter par exemple certains stages et finir ainsi le jeu en moins de temps que prévu.
Cette tendance, qui nécessite une maîtrise totales des jeux vidéos, a eu beaucoup de succès auprès des gamers et fait d’ailleurs l’objet de plusieurs manifestations, évènements et tournois de gaming tels que Awesome Games Done Quick (AGDQ) ou encore le Summer Games Done Quick.
Ces tournois sont une sorte de marathon caritatif de jeux vidéos organisés par Speed Demos Archive au profit de Médecins sans frontières et Prevent Cancer Foundation. Ces compétitions attirent en effet un grand public et sont diffusées en streaming sur le site Twitch permettant ainsi la collecte de fonds. “En 2014, ces compétitions ont permis de collecter des dons de un million de dollars”.
Les donateurs reçoivent par ailleurs des cadeaux en signe de gratitude et peuvent même intervenir sur le cours du jeu ou de la compétition en injectant des dons.
Omar a rappelé que le Speed running est apparu en 2004. Depuis, cette discipline a beaucoup évolué et s’est même segmentée. Il existe aujourd’hui plusieurs catégories de Speed run : le 100% et le low %… Dans certains cas, il est interdit d’utiliser des bugs pour finir le jeu en un temps record.
Pour écouter l’intervention d’Omar Douss, veuillez cliquer ici.
Nadya Jennene
