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Doit-on considérer Facebook comme une plateforme incontournable pour le Webmarketing en Tunisie?

Doit-on considérer Facebook comme une plateforme incontournable de communication pour une marque ?

On parle de plus de 4 millions de comptes tunisiens sur Facebook. Mais certains affirment que ce chiffre est loin d’être réaliste. Car avec les comptes en double (voir même plus), il est difficile de dire le nombre exact de personnes réelles qui s’activent sur le réseau de Mark Zuckerberg. C’est alors que certains spécialistes du Web évoquent le chiffre de 1 million de facebookeurs tunisiens actifs.

Doit-on considérer Facebook comme une plateforme incontournable de communication pour une marque ?On parle de plus de 4 millions de comptes tunisiens sur Facebook. Mais certains affirment que ce chiffre est loin d’être réaliste. Car avec les comptes en double (voir même plus), il est difficile de dire le nombre exact de personnes réelles qui s’activent sur le réseau de Mark Zuckerberg. C’est alors que certains spécialistes du Web évoquent le chiffre de 1 million de facebookeurs tunisiens actifs.

Mais dans cette guerre des statistiques, chacun fait dire aux chiffres ce qu’il veut. Surtout quand il s’agit de négociation commerciale pour gagner un nouveau client souhaitant communiquer sur le Digital. Entre ceux qui ne jurent que par la tête de Mark Zuckerberg pour faire sa pub sur le Net (quelque soit le produit) et ceux qui appellent à lâcher ce réseau pour adopter le Google+ (le réseau social de Google), qui détient la vérité ? Faut-il impérativement passer par Facebook pour toute stratégie marketing digitale ?

«Certes, qui dit réseaux sociaux dit Facebook. Mais il faut avant tout définir sa cible et ses objectifs», répond Bahia Nar, présidente du Social Media Club Tunisia. «Si on a un produit ou une info qu’on veut faire parvenir au Grand public, Facebook devient là incontournable. Mais si on vise d’autres communautés, notamment les professionnels, là c’est clair qu’il faut aller plus vers LinkedIn (réseau social professionnel, ndlr) et l’incontournable moteur de recherche Google grâce aux Google Ads».

Pour Mohamed Nabil Zouabi, propriétaire de tunvs.com, un comparateur de prix et de services tunisien, même si la cible de l’annonce est le grand public, il n’en reste pas moins que Facebook est très loin d’être efficace : «Les Tunisiens sont tout le temps sur Facebook. Donc on peut toucher beaucoup de monde avec ses Ads surtout avec le ciblage poussé qu’ils proposent comme l’âge, le centre d’intérêt, etc. C’est donc incontournable pour faire connaître un site tel que tunvs.com. Et si le portail nécessite la création d’une base de données de ses utilisateurs, passer par le Facebook Connect reste le meilleur moyen pour y arriver car les gens ne veulent plus créer des comptes. Les pubs sur Facebook sont, donc là, très importantes. Personnellement, j’ai essayé les ads FB pour mon site tunvs.com, les gens arrivent sur le portail mais ils n’interagissent guère. Pour les évènements, les lancements et les jeux concours, c’est top. Sinon pour le reste c’est du gâchis».

En d’autres termes, Facebook est incontournable pour faire connaître une marque ou un service pour le Grand Public. Mais vu que son audience est très passive (non créatrice de contenu), il est difficile de fédérer une communauté derrière la marque.

«L’arrivée du digital a bousculé les habitudes et a réveillé les médias classiques. C’est comme si ceux-ci avaient peur d’être devancé et mis sur la touche», fait remarquer pour sa part Selima Dziri, Digital Planner Senior. «En réponse à cette tendance, une vague d’innovation commence à se fait sentir. La presse devient 3D, l’affichage et la radio deviennent interactifs, le digital se voit au centre des plans de com’ à 360°». Pour Selima Dziri, si une marque se limite à la création d’une simple page facebook pour dire «Bonjour et bonne nuit» et recruter le maximum de facebookeurs grâce aux Ads, elle tombera vite dans les oubliettes et son chiffre d’affaire ne décollera pas. De ce fait, le passage par facebook ne doit se faire que dans le cadre d’une stratégie globale qui fait appel à plusieurs supports médiatiques. Car via Facebook, on poussera le client final à interagir en jouant sur le volet sentiments (en riant, grâce au gaming, etc.). 

Mais quid d’une ONG ? «Pour une ONG qui a besoin de mobiliser je pense qu’il faut prioriser Facebook et son environnement fédérateur», répond Aroua Ben Salah, experte en SEO. «Ce qui n’est pas le cas pour une entreprise où tout dépendra de la cible, de l’objectif et du budget». 

Welid Naffati

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