Droidcon était une occasion de se concentrer pour les développeurs, entrepreneurs, étudiants et professionnels qui n’ont d’yeux que pour le bonhomme en vert (voir article précédent). Si les conférenciers des 4 coins du monde ont impressionné par la qualité de leur intervention, c’est bien plutôt la qualité de développement de nos jeunes qui nous a éblouis.
Droidcon était une occasion pour se concentrer entre les développeurs, entrepreneurs, étudiants et professionnels qui n’ont d’yeux que pour le bonhomme en vert (voir article précédent). Si les conférenciers des 4 coins du monde ont impressionné par la qualité de leur intervention, c’est bien plutôt la qualité de développement de nos jeunes qui nous a éblouis.
De nos jours, il est devenu très facile de développer une application Android basique, il suffit de quelques tutoriels, d’un minimum de connaissances en informatique et d’un peu de patience pour voir naître votre première application Made by You. Que reste-t-il donc aux professionnels si le développement est devenu autant accessible dira-t-on ? Le savoir-faire côté serveur tout d’abord, la qualité de l’application mais aussi et surtout l’intégration des technologies Android aux systèmes embarqués.
C’est le pari qu’ont relevé les étudiants de l’INSAT via l’Android Club. Ils ont produit un bras mécanique à rotation qui remplit aussi la fonction d’arrache-clou, le tout contrôlé à distance via le smartphone. Le club Netlinks a, pour sa part, développé, une application «domotique» qui permet le contrôle total des appareils de la maison grâce à une application Android. Assez futuriste et poussée, elle permet l’extinction de la lumière et des appareils électriques et ce, par prise de contrôle directe des prises électriques. Cette application permet également de suivre en temps réel le volume de consommation de la maison. Mieux : elle peut même afficher le montant que devra payer le propriétaire de la maison à la Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz (STEG) ; pour ce faire, il suffira juste de remplir les champs concernant le prix du kilowatt.
Les amateurs de la customisation pourront utiliser cette application pour réduire/augmenter la luminosité des ampoules, selon des modes définis par eux-mêmes, des modes style «Party» ou «relax» (pour une lumière tamisée).
Les mauvaises langues diront que ce genre d’applications a un air de déjà-vu, puisqu’elle a déjà été présentée ailleurs. On n’a pas réinventé la roue, diront d’autres. Mais vu que ce sont des étudiants tunisiens qui l’ont développée, la STEG aura tout intérêt à les encourager. Et si cette entreprise enrichit encore plus son panel par de nouveaux services, bingo !
Emir Sfexi