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Droit de réponse des élèves ingénieurs en grève

Droit de réponse des élèves ingénieurs en grève

Après la publication de notre article «La mesure de Taoufik Jelassi sur la formation professionnelle met en colère les élèves ingénieurs», des élèves ingénieurs ont contesté le contenu de cet article et ont voulu faire entendre leur point de vue sur la question. Ils nous ont envoyé un article donnant leur son de cloche.

Droit de réponse des élèves ingénieurs en grève Après la publication de notre article «La mesure de Taoufik Jelassi sur la formation professionnelle met en colère les élèves ingénieurs», des élèves ingénieurs ont contesté le contenu de cet article et ont voulu faire entendre leur point de vue sur la question. Ils nous ont envoyé un article donnant leur son de cloche.

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L’ingénierie dans nos écoles a longtemps vécu une grave récession causée par les remous de la bureaucratie et le manque de vision de ceux qui dirigent nos établissements universitaires. De là, plusieurs questions d’une importance capitale s’imposent. Les ingénieurs récemment diplômés trouvent-ils encore aisément un emploi ? Les générations qui franchissent chaque année les portes des écoles d’ingénieurs sont-elles correctement préparées aux exigences du marché de l’emploi ? Les réponses trop formelles de l’institut académique ne laissent jamais entrevoir l’énorme gap entre l’université et le monde du travail.

Aujourd’hui, il y a un vrai déficit de communication, d’explications sur les accords récemment soulignés qui ont provoqué un gros mécontentement chez les élèves ingénieurs. C’est en effet difficile d’accepter l’idée qu’après 2 ans de la dure prépa, un autre débarque sans qu’il passe premièrement par le concours national. Cette stratégie mené par le ministre des TIC, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Taoufik Jelassi, avec le projet d’admission des élèves de la formation professionnelle au sein des écoles d’ingénieurs ainsi que les signatures de projets de création de nouvelles instituts privées, laisse croire aujourd’hui que les études d’ingénierie c’est devenue une question de pognon. Il suffit juste d’avoir un Bac et ce, quelque soit la mention, pour avoir le statut d’ingénieur. Mais avec la mesure concernant la formation professionnelle, tout porte à croire que le Bac n’est plus exigé pour le devenir.

De nos jours, personne ne nie qu’il y a des ingénieurs qui ne remplirons pas les exigences des employeurs sur le marché du travail à cause du mauvais programmes d’études suivis dans nos universités et écoles étatiques. Mais au lieu de lancer tout un programme pour recitifier le tir, on nous sort plutôt l’argument «oui c’est vrai ! Il faut juste faire progresser les écoles privées» comme s’elles étaient la solution à tous nos problèmes.

Le niveau des élèves ingénieurs ne cesse de tomber de plus en plus bas. Et les responsables universitaires montre une mauvaise volonté pour la recherche d’alternatives et de solution pour améliorer l’existant.

Les écoles d’ingénieurs ont besoin de mesures correctives pour améliorer leur formation à moyen et long terme en tant qu’ingénieurs qui savent créer de la valeur ajoutée. Pas besoin de faire des demis mesures qui ne font qu’amplifier l’ampleur des problèmes déjà existants. Une réforme en profondeur doit se faire aujourd’hui et non demain. 

Ismail Abdellaoui

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La mesure de Taoufik Jelassi sur la formation professionnelle met en colère les élèves ingénieurs

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