Vendredi soir marquait le début du Bootcamp digital des 2 Rives depuis la Startup Factory de Casablanca. Pour cette soirée d’ouverture, les 30 startups sélectionnées par nos jurys-pays ont pu se retrouver et démarrer leur formation ! Au programme de la soirée : mots d’ouverture, présentation du programme EMERGING Mediterranean, introduction des startups et réflexion autour d’un panel d’experts de l’écosystème.
Pour inaugurer le Bootcamp, monsieur l’Ambassadeur Karim Amellal, délégué interministériel à la Méditerranée, monsieur Mihoub Mezouaghi, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) au Maroc et monsieur Samir Abdelkrim, fondateur d’EMERGING Mediterranean, ont pris la parole pour rappeler les enjeux d’un tel projet.
« La Méditerranée c’est une identité positive qui nous rassemble de part et d’autre de ce petit bassin » Monsieur l’Ambassadeur Karim Amellal, délégué interministériel à la Méditerranée
Mr. l’Ambassadeur a ainsi rappelé l’importance d’un programme comme EMERGING Mediterranean pour l’avenir de nos deux rives. Dans le contexte très particulier que nous vivons, il a souhaité saluer et féliciter tous les acteurs de ce projet, startups, mentors, jury, organisateurs, pour leur résilience et leur volonté de faire de la Méditerranée un territoire de partage et d’innovation positive.
« EMERGING Mediterranean participe à construire une Méditerranée qui incarne l’avenir. » Monsieur l’Ambassadeur Karim Amellal, délégué interministériel à la Méditerranée
Ce programme incarne en cela les convictions du Sommet des deux rives lors duquel les Pays du 5+5 s’étaient engagés à faire de la Méditerranée un espace commun qui rassemble des porteurs de projets prêts à bâtir un avenir positif pour la région.
« EMERGING Mediterranean participe à la mise en place d’un agenda positif initié par le Sommet des deux rives et inaugure ce processus. » Monsieur l’Ambassadeur Karim Amellal, délégué interministériel à la Méditerranée
Mr Mihoub Mezouaghi, directeur de l’AFD au Maroc, a lui aussi insisté sur l’importance du programme dans le contexte actuel. Il a particulièrement salué la mise en valeur de l’entrepreneuriat – qui selon lui apparaît comme le meilleur moyen de relever le défi de l’emploi des jeunes- mais aussi de la création, de l’imagination et de l’invention de nouveaux modèles dans la région. Une dynamique d’innovation positive des plus précieuses pour la construction d’une Méditerranée d’avenir.
« L’innovation sociale célébrée par EMERGING Mediterranean est aussi importante que l’innovation technologique. » Mr Mihoub Mezouaghi, directeur de l’Agence président de l’AFD au Maroc.
Après l’introduction de chacune des 30 pépites (retrouvez en détails le nom de leurs sociétés et leurs projets dans le précédent article ici), et pour clôturer cette soirée, un panel d’experts de l’entrepreneuriat numérique de la région nous ont fait l’honneur de débattre des enjeux d’EMERGING Mediterranean. À l’occasion de l’inauguration de ce programme d’accélération inédit en Méditerranée, Isadora Bigourdan, chargée d’affaires senior à l’Agence Française de Développement, Marianne Vidal Marin, responsable de l’Accompagnement des Ecosystèmes chez I&P Conseil, Rachid Abidi, directeur du LAB’ESS (Tunisie), Hidayet el Ayadi, fondatrice de la startup SgharToon et Moushine Lakhdissi, CTO et Partner de Agridata Consulting (Maroc), composaient notre panel.
Ils sont tout d’abord revenus sur les particularités et les atouts de la région. Isadora Bigourdan a ainsi expliqué que l’entreprenariat s’inscrivait dans la nature même du continent, et que l’innovation organique était la véritable valeur ajoutée des startups du continent. D’ailleurs, le Cabinet à impact I&P que représentait Marianne Vidal Marin a adapté ses services pour répondre aux particularités de ses entrepreneurs à impact. Notre panel est également revenu sur les actions et les mesures qui ont déjà été entamées sur le terrain pour construire ce nouvel agenda positif en Méditerranée : de nombreux programmes d’accompagnement comme le SIBC et EMERGING Mediterranean, de nouveaux fonds d’investissements comme le Bridge Funds de Digital Africa, et de nouveaux outils législatifs comme le Startup Act tunisien, démontrent ainsi l’engouement des acteurs à faire passer à l’échelle les pépites du Continent ! Pour conclure, notre panel a échangé sur les bonnes pratiques à adopter pour renforcer cette dynamique et s’est accordé sur l’importance des synergies, des échanges, de la lisibilité et de la confiance que devaient mettre en avant les écosystèmes de la Tech For Good.
Communiqué