Loin des radars, un écosystème start-ups est en construction en Algérie. Mais au lieu de faire le chemin traditionnel des startups, des entreprises à l’instar de Yassir, le Uber algérien, ou encore Haba Institut, un centre de R&D, misent sur des financements de la diaspora algérienne à l’étranger.
Bien que pour soutenir cette croissance, les capitaux affluent d’Europe et des États-Unis principalement, l’émergence et le développement de Venture Capital locaux (capitale risqueurs) sont souhaités, même si rien n’est mis en place légalement pour qu’ils puissent s’épanouir. C’est un engagement structurant qui devrait bénéficier à l’ensemble de l’écosystème à moyen terme, surtout maintenant avec la baisse du prix du pétrole.
Qui dit start-up, dit aussi gaming. Ce secteur demeure l’un des domaines de prédilection de ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. En Algérie, le gaming sera à l’honneur pour la première fois. Les amateur de manga, de jeux vidéo, de comics de cosplay et pop culture, mais pas que, assisteront pendant trois jours au Palais de la Culture « Moufdi Zakaria » au festival Games &ComicCon.
En plus des différentes attractions prévues, des conférences sont programmées en présence de spécialistes et autres experts dans la 3D ou le développement de jeux venant des Amériques, mais aussi d’Europe.
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Abderrafiq Khenifsa
