Les Internautes tunisiens consultent pas de moins 179 988 892 pages Web par mois et pour un volume de recherche de l’ordre de 10 millions de requêtes sur les moteurs de recherches. Ce sont là des chiffres intéressants qu’a livré Mohamed Ali Elloumi, directeur général de l’Agence «Access to e Business» (AEB), agence de publicité et de consulting sur les stratégies digitales, lors d’un Workshop organisé mercredi 1er octobre aux Berges-du-Lac.
Les Internautes tunisiens consultent pas de moins 179 988 892 pages Web par mois et pour un volume de recherche de l’ordre de 10 millions de requêtes sur les moteurs de recherches. Ce sont là des chiffres intéressants qu’a livré Mohamed Ali Elloumi, directeur général de l’Agence «Access to e Business» (AEB), agence de publicité et de consulting sur les stratégies digitales, lors d’un Workshop organisé mercredi 1er octobre aux Berges-du-Lac.
«Concernant Facebook, nous comptons aujourd’hui aux alentours de 4,6 millions d’utilisateurs tunisiens dont 1,7 qui le visitent quotidiennement depuis des IP tunisiennes», a-t-il rajouté. Il a par ailleurs montré que 1.48 million de Tunisiens s’y connectent via un appareil mobile Android. L’iOS se trouve ainsi en seconde position avec 420 mille seulement. «Quant à YouTube, c’est pas moins de 300 millions de vidéos sont vues par les Tunisiens par mois», a-t-il poursuivi. «Ceci prouve que communiquer sur Youtube est une opportunité intéressante aux annonceurs et une alternative très correcte à la télé classique».
Des chiffres sont très impressionnant pour un marché aussi petit qu’est la Tunisie. Mais ce Workshop était également une occasion pour parler du référencement naturel des sites Web ainsi que le travail de Community Managment sur les réseaux sociaux. Surtout pour les marques qui veulent valoriser leurs produits sur Internet.
«Il est possible de déployer une stratégie pour améliorer ses performances commerciales, ou carrément d’internationaliser ses activités, mais surtout de fidéliser ses clients grâce à Internet», a affirmé M. Elloumi à propos de ce point. «Il faut mettre en place notamment des outils pour mieux cerner leurs besoins et attentes. Et bien entendu en attirer de nouveaux grâce à un référencement optimisé du site sur la Toile».
Le fondateur et Directeur Général de AEB a ainsi rappelé qu’un site Internet peut avoir plusieurs utilités. Il peut permettre de vendre des services ou marchandises mais également à être une vitrine de l’entreprise. «Avec un site Internet, vous pouvez d’une part présenter votre entreprise de façon personnalisée. Vous pouvez ainsi vous démarquer grâce à des photographies, des vidéos, ou encore des extraits sonores», a-t-il suggéré. «D’autre part et de manière générale, toute entreprise ou particulier voulant créer une boutique en ligne, pourra utilement faire appel à un prestataire spécialisé en e-commerce afin d’étudier son marché, sa concurrence et donc son positionnement sur le web».
Selon des chiffres officiels, le commerce digital est en train de changer la vie et les habitudes aussi bien des entreprises que celles des consommateurs tunisiens et ce, malgré le fait que beaucoup reste encore à faire. Selon la direction du développement du commerce électronique et de l’économie immatérielle rattaché au ministère du Commerce, le chiffre d’affaires peut en effet passer du simple au quintuple en deux ans.
Quoique la Tunisie ait été l’un des premiers pays au monde à mettre au profit des internautes un cadre juridique et réglementaire des échanges commerciaux et du e-commerce, dans le but d’instaurer un climat de confiance et de sécurité des transactions électroniques, la phase du paiement reste chez les Tunisiens très sensible et critique.
Un travail de fond doit donc être fait par le législatif pour donner plus de souplesse à l’e-commerce et laisser les entreprises établir ce rapport de confiance avec les Internautes dans le domaine du paiement en ligne.
Abdelhamid Ferchichi
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