Le 15 octobre, la DW Akademie lance le deuxième cycle de son premier cours en ligne ouvert et massif (MOOC) sur le journalisme de santé. La deuxième édition a été étendue à la fois dans son contenu et dans sa portée. Elle comprend de nouveaux modules et est désormais ouverte à tous les journalistes de la région MENA. Les participants ayant réussi le MOOC peuvent mettre leurs compétences nouvellement acquises à l’épreuve lors du prochain concours « Esseha Lik » qui débutera en novembre.
La pandémie de Covid-19 a une fois de plus mis en évidence l’importance d’avoir accès à des informations fiables et vérifiées. Les journalistes couvrant la pandémie et le système de santé doivent être dotés de solides connaissances scientifiques et avoir une bonne compréhension des termes techniques
«Être journaliste spécialisé dans le domaine de la santé est important afin de pouvoir transmettre des informations solides aux citoyens. Cela vaut surtout pour les médias communautaires qui sont dans les régions et qui couvrent les préoccupations de la population, même dans les zones reculées », explique Fahmi Blidaoui, fondateur de Radio Nefzawa à Kébili, dont les membres ont participé au premier cycle du Mooc.
Pour soutenir ces efforts et améliorer la qualité de la couverture journalistique pendant la pandémie, la DW Akademie, a lancé « Esseha-Lik ». Cette initiative consiste en un cours en ligne ouvert et massif (MOOC) suivi d’une compétition.
« Nous sommes heureux de fournir un nouveau service en langue arabe qui répond à la demande des journalistes souhaitant couvrir des questions médicales de manière professionnelle et qui cherchent à faire des échanges sur des sujets scientifiques.
Dans cet environnement numérique en évolution rapide, ce MOOC spécialisé peut être une réponse à un besoin de formation continue », dit Vera Möller-Holtkamp, directrice de programme Tunisie pour DW Akademie.
Soutenu par notre organisation partenaire Carthage Health Association, le MOOC ré-ouvre le 15 octobre, avec un contenu enrichi.
« Aujourd’hui, le monde post-Covid19 a besoin d’avoir une approche profondément différente de la santé. Les questions de santé doivent justement devenir l’affaire de tous. Les journalistes scientifiques et de santé ont un apport capital pour atteindre l’objectif d’un public bien informé, de décideurs redevables et guidés par l’évidence scientifique. Investir dans le renforcement de leurs capacités n’est pas un choix, mais plutôt une nécessité », explique Malek Guetat, fondateur et directeur des projets de Carthage Health Association.
Le prochain cours sera hébergé virtuellement sur la plateforme tunisienne d’apprentissage en ligne study.tn et sera dispensé par Hanène Zbiss, journaliste d’investigation tunisienne et formatrice à la DW Akademie, et par les experts égyptiens en journalisme de santé Alyaa Abou Shahba et Mohamed Elsonbaty Ramadan. Le module axé sur le système de santé tunisien sera présenté par Sara Ben Youssef de l’association Carthage Health.
Après une formation de quatre semaines, les participants retenus recevront un certificat puis auront la possibilité de participer au concours « Esseha-lik » et de bénéficier d’un coaching personnalisé par les experts de la DW Akademie. La première étape aura lieu fin novembre, lorsque les participants présenteront leurs idées. Les dix meilleurs pitchs seront sélectionnés et recevront une allocation monétaire de 200 euros pour soutenir la production de leurs histoires. Les finalistes affronteront ensuite un jury composé de journalistes et d’experts pour présenter leurs productions en live. Le jury sélectionnera trois lauréats qui recevront chacun 400 euros. Les meilleures contributions seront présentées sur une sélection de médias sociaux.
Le MOOC comporte huit modules sur les bases et l’éthique du journalisme scientifique, les méthodes de lutte contre les fake news, l’identification des sources fiables et les moyens de couverture de la pandémie du Covid-19, l’investigation et d’autres modules pour affiner le savoir-faire des journalistes.
En plus des vidéos instructives, les participants trouveront des articles, des exercices ou encore des quizz. Ils pourront aussi échanger une fois par semaine avec les instructeurs et autres participants lors des réunions « Esseha-lik community events ». Le premier cycle du Mooc a eu lieu en juillet.
Le projet « Essaha-Lik » est financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et fait partie de son initiative mondiale « Transparence et liberté des médias – Résilience à la crise par temps de pandémie ».
Clôture des inscriptions au MOOC le vendredi 15 octobre 2021 sur study.tn
Communiqué