L’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) se rebelle et décide de ne plus se laisser faire. Le PDG de l’agence, M Moez Chakchouk, a en effet annoncé le lundi 30 mai sur twitter, que l’ATI a fait appel au jugement du tribunal de première instance de Tunis. La justice a en effet ordonné le blocage de l’accès aux sites pornographiques en Tunisie. Un jugement qui fait suite à la plainte de trois avocats auprès du tribunal.
Et pourtant. Contacté par nos soins le 26 mai dernier, le PDG de l’ATI nous a déclaré que «jusqu’à ce jour, l’agence n’a reçu aucune décision de justice dans ce sens, ni encore moins une convocation au tribunal». Notons que la plainte a été déposée contre l’Agence Tunisienne d’Internet. Donc en clair, le jugement du tribunal de première instance de Tunis, a été prononcé sans même donner le droit à l’ATI d’être représenté légalement par un avocat. Cherchez l’erreur !
Qu’à cela ne tienne ! L’ATI a décidé de ne plus se taire et organise le mardi 31 mai une conférence de presse pour y «établir quelques vérités et faire comprendre aux médias que le rôle de l’ATI ne se limite pas aux blocages et à la censure», explique M. Chakchouk.
Nous y reviendrons.
W.N
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