Dans un communiqué datant du 5 mai, la maison d’édition NourPress qui édite le site d’information http://www.nourpress.com/, a affirmé que la vidéo des déclarations de Farhat Errjahi, ex-ministre de l’intérieur, qui circule sur facebook depuis le soir du mercredi 4 mai, a été volée de son réseau informatique suite à une attaque pirate.
Dans ce même communiqué diffusé sur son site, NourPress accuse également la journaliste stagiaire qui a filmé Errajhi, d’être complice du hacker. «Nous condamnons fermement la diffusion de cette interview sur facebook sans avoir consulté la direction du journal avant», lit-on sur le communiqué. «Cette interview a été préparée et programmée longuement à l’avance à l’intérieur de l’entreprise par ses équipes de rédaction (…) et a été filmée grâce à la caméra de la société».
NourPress annonce des mesures disciplinaires envers sa journaliste. Suite à un conseil d’administration extraordinaire tenu le 5 mai, la direction du journal a en effet décidé la suspension immédiate de la stagiaire et de transmettre l’affaire au conseil de discipline. La maison d’édition annonce d’ores et déjà qu’elle va entreprendre une action en justice contre la stagiaire.
A la fin du communiqué, NourPress appelle le syndicat des journalistes tunisiens à condamner la grave erreur professionnelle de la journaliste, et de faire le nécessaire pour que la déontologie journalistique soit respectée.
Dans une réaction à chaud à ExpressFM le soir du 4 mai vers minuit, M. Errajhi a affirmé que cette interview a été enregistrée plus tôt dans la journée (c’est à dire le 4 mai) et qu’il n’était pas au courant de sa diffusion.
Rappelons que dans cette vidéo et à un moment de l’interview, M. Errajhi a demandé à ce qu’une partie de son témoignage reste en “Off Record”, c’est à dire à ne pas diffuser.
W.N
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