Anonymous a encore frappé fort le weekend du 17 au 18 novembre 2012, et ce en organisant une large opération contre Israël, #opisrael. Plus de 900 sites israéliens auraient été piratés, selon les Hackers anonymes.
Une fin de semaine placée sous le signe de la solidarité avec Gaza. En effet, sur la toile, en particulier dans les réseaux sociaux, une trêve du politique a été observée, pour afficher un soutien total aux Gazaouis, qui subissent un bombardement violent par l’entité sioniste, et ce depuis jeudi 15 novembre.
Bien sûr, comme pour toute occasion, on a vu une campagne de changement des photos de profil, pour afficher un « In Solidarity With Gaza », ainsi qu’un matraquage intensif de posts, photos ou vidéos, montrant les atrocités commises par Israël sur les civils Palestiniens. Un énorme reproche a été également fait aux dirigeants arabes, à travers des « Memes » assez violent, contre les rois Saoudien et Qatari, alors que d’autres ont été acclamés par certains, comme le président égyptien Mohamed Morsi, ou encore le très contesté syrien Bachar el Assad.
Mais c’est Anonymous qui a attiré l’attention. Fidèle à ses habitudes, le groupe d’activistes mondial a violemment réagi, suite à l’annonce de l’entité sioniste de son intention de couper toute communication sur la bande de Gaza. Un vidéo a été donc publiée sur Youtube, “Free Gaza & Palestine”. Dans cette vidéo, Anonymous déplore, certes, son impuissance face aux bombardements israéliens. En revanche, elle a menacé ouvertement l’état juif d’une attaque radicale au cas où elle oserait couper la connectivité internet de la bande.
Dans un élan rappelant la révolution égyptienne, Anonymous a également publié un package de “survie”, via ce lien. Il s’agit de documents permettant de réagir en cas de coupure d’internet, avec des mesures pouvant être prises, comme l’utilisation de puces SIM égyptiennes, fonctionnelles à Gaza, ou encore l’utilisation des anciennes lignes téléphoniques avec modem RTC. Le Tsahal, armée sioniste, n’a pas encore procédé à cette coupure, qui reste pourtant assez probable, en vu du flux d’informations important émanant de la zone assiégée. En plus du guide de survie, plus de 1000 sites ont subi des attaques de la part des anonymes, certains par des simples attaques de déni de service DDoS, d’autres ont vu leurs bases de données complètement effacées, comme celui de la “Bank of Jerusalem”, ou encore le site du Ministère des Affaires Etrangères.
En plus d’Anonymous, plusieurs autres hackers ont tenté de participer à l’assaut. Les plus célèbres sont les Fallagas, groupe d’activistes tunisiens qui ont mis le site officiel du Mossad, les services secrets israéliens hors service avec une attaque DDoS pendant quelques heures, en plus d’envahir abondamment les pages sionistes sur Facebook dans ce qui est considéré désormais comme l’attaque par Flood. A défaut donc de pouvoir combattre réellement, chacun résiste de sa manière. Des opérations qui trouvent une certaine approbation chez nos Facebookers, qui y trouvent un moyen de se rendre utiles pour une cause longtemps abandonnée.
Seif Eddine Akkari