Le «Google for Entrepreneurs Week» s’est tenu samedi 28 septembre 2013 à l’Ecole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies ESPRIT. Cet événement qui se tient dans plusieurs pays à travers le monde, intervient dans le cadre d’une célébration annuelle à travers laquelle les dirigeants de la firme de Mountain View mettent le point sur l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation. C’est l’un des événements les plus suivis par les décideurs et les jeunes qui ont une idée dans leur tête. L’année dernière, plus de 3000 entrepreneurs y ont assisté dans 29 villes dans 24 pays à travers le monde.
Le «Google for Entrepreneurs Week» s’est tenu samedi 28 septembre 2013 à l’Ecole Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologies ESPRIT. Cet événement qui se tient dans plusieurs pays à travers le monde, intervient dans le cadre d’une célébration annuelle à travers laquelle les dirigeants de la firme de Mountain View mettent le point sur l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation. C’est l’un des événements les plus suivis par les décideurs et les jeunes qui ont une idée dans leur tête. L’année dernière, plus de 3000 entrepreneurs y ont assistés dans 29 villes dans 24 pays à travers le monde.
En début de cérémonie, Khaled Koubaa, directeur des relations gouvernementales et des politiques publiques de la zone Afrique du Nord chez Google, a exprimé sa joie de voir une salle archicomble de jeunes venus parfois de loin et qui s’intéressent au sujet de l’entreprenariat. Après tout, Google est lui-même la représentation propre d’une idée innovante qui est devenue, 15 ans plus tard, une des sociétés les plus lucratives dans le monde. Rappelons que le projet Google tel qu’on le connaît est parti d’une idée dans un garage.
La première partie était dédiée à une session de «Fishbowl» et qui a abordé deux thèmes. Le premier sur «Comment réduire les obstacles qu’un entrepreneur pourrait rencontrer». Quant au deuxième, il a tenté de répondre à la question «Comment avoir accès au financement».
Le Fishbowl est un concept qui repose sur le public et non les interventions d’invités spécialement venus pour parler dans un panel. Les présents peuvent prendre la parole quand ils le souhaitent pour animer le débat. Le débat s’est étendu sur 2 heures. Parmi les problématiques pointées : le problème des paperasses et la complexité du cadre juridique qui régit le processus de création d’une entreprise au point de le rendre fastidieux. Un autre souci a été également soulevé : la majorité des entrepreneurs ne connaissent guère les différents types de financement qui sont à portée de main. Chose qui ne leur facilite pas trop la tâche dans le lancement de leur entreprise ou même dans le but d’améliorer son rendement.
Après la pause, la deuxième session a été entièrement consacrée aux workshops. Ces derniers ont été animés par plusieurs acteurs du secteur IT en Tunisie qui sont venus présenter leur programme de soutien aux startups. Inutile de mentionner l’intérêt que cela a suscité chez les présents qui se sont bousculés au portillon pour obtenir le maximum d’informations. Mais du côté de ces entreprises, le mot d’ordre pour avoir un financement : il faut être créatif, original et audacieux.
C’était ainsi l’occasion pour Orange d’exposer son programme de soutien aux développeurs mobile ou encore la Startup Factory de Tunisiana qui offre une assistance technique et un coaching à tous les porteurs d’idées. L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises «IACE» est également venu présenter son programme de mentoring Forsa de soutien aux jeunes entreprises.
Cet évènement était donc une grande occasion pour les jeunes qui veulent lancer leur propre business. C’était également un terrain d’échange d’expériences entre ceux qui ont déjà franchi le pas et ceux qui hésitent encore à faire le grand saut. Khaled Koubaa a d’ailleurs assuré à la clôture de ces workshops que cet événement reviendra l’année prochaine encore plus grand et meilleur que cette année-ci.
Arwa Jouini
