Le syndicat des salariés de Tunisiana a déposé un préavis de grève pour les 26, 27 et 28 février prochains après que la direction a refusé d’augmenter les salaires pour l’année 2014, d’accorder 2 primes (de vêtement, de casque et de risque) ainsi que la nomination d’un membre du syndicat au Conseil d’Administration de l’entreprise. La décision a été prise hier, mercredi 12 février 2013, en fin d’après-midi.
Le syndicat des salariés de Tunisiana a déposé un préavis de grève pour les 26, 27 et 28 février prochains après que la direction a refusé d’augmenter les salaires pour l’année 2014, d’accorder 2 primes (de vêtement, de casque et de risque) ainsi que la nomination d’un membre du syndicat au Conseil d’Administration de l’entreprise. La décision a été prise hier, mercredi 12 février 2013, en fin d’après-midi.
Nous avons contacté la direction de Tunisiana pour nous donner son point de vue sur cette affaire et voilà sa réponse :
«Tunisiana, c’est-à-dire près de 2000 collaborateurs à travers tout le pays, a toujours été une entreprise de référence sur le marché tunisien, en terme de climat social interne, caractérisé par un fort sentiment d’appartenance homogène. Et ceci expliquant cela, Tunisiana, en tant qu’employeur, a toujours œuvré à offrir les meilleures conditions de travail possibles, à reconnaître le mérite de tous et de chacun de manière tangible et à veiller à maintenir les salaires et les avantages à des niveaux confortables.
Tout en veillant encore et toujours à l’épanouissement de notre capital humain, et nous avons prouvé tout au long de nos 10 ans d’existence que ce capital est notre priorité, nous sommes aussi tributaire de l’environnement dans lequel nous évoluons. En effet, aujourd’hui face à un contexte économique difficile, nous nous retrouvons dans l’obligation de recourir à certaines restrictions budgétaires. Ceci n’est évidemment pas un choix. Nous avons signifié à nos équipes qu’il est nécessaire, en temps de crise de rester solidaires et forts et de traverser ensemble la tempête en regardant surtout l’avenir et la sortie de crise.
Néanmoins, nous avons bien entendu toutes les parties et les différents aspects de leurs préoccupations premières. Nous respectons totalement la décision de recourir à la grève comme mode d’expression d’un mécontentement bien que nous estimons que le dialogue reste la meilleure option.
Nous voulons aussi que nos clients soient rassurés, toutes nos prestations leur resteront dédiées avec la qualité requise et ce quelle que soit l’issue de cette situation».
W.N
