Une fois la carte gay gagnée, il est de coutume – dans le monde homosexuel – de choisir, de façon presque sectaire, un camp : passif ou actif. Les plus gourmands resteront, cependant, polyvalents. Mais peu importe ! Que vous soyez de haut, de bas ou les deux à la fois, il y a bien sur ce Globe un pays qui vous accueillera les bras ouverts. C’est ce qu’a révélé Grindr en publiant une analyse des données communiquées par les utilisateurs de l’application sur leurs profils.
Première application de rencontres gay dans le monde, Grindr a, rappelons-le, été fondée en 2009 aux États-Unis. En 2017, l’application comptait en 2018, près de 3,8 millions d’utilisateurs actifs par jour. L’entreprise américaine a été rachetée en 2018 par Kunlun Group, une société chinoise spécialisée dans le développement et la commercialisation de jeux vidéo.
Grindr Unwrapped indique que le pays qui compte le plus d’homosexuels actifs est l’archipel des Philippines. La Perle des Mers d’Orient arrive ainsi en tête suivie de la Colombie, d’Israël, de l’Argentine et enfin l’Inde.
Dans le top 5 des pays qui comptent le plus de « bottoms » (passifs, ndlr), Grindr cite en premier lieu le Vietnam. La Chine est deuxième suivie de l’Afrique du Sud, du Pérou et enfin la Pologne.
Si les destinations précitées ne vous conviennent pas, pas de panique ! Grindr a pris le soin de lister les pays où l’on compte le plus de gays polyvalents dans le monde. La carte affiche la Russie, la République Tchèque, la Roumanie, le Costa Rica et le Venezuela. Pourquoi choisir si l’on peut avoir les deux, comme le dit si bien Grindr.
Les personnes moins sensibles à l’engagement dans ses formes classiques ont, elles, aussi une place. Selon les statistiques de Grindr, il existe des pays où les membres de la communauté gay ont plus tendance à tisser des relations ouvertes. L’Inde l’emporte, d’ailleurs, haut la main. Il se place en haut du podium de la « monogamie libre ». Arrivent ensuite, la Thaïlande, la Suisse, le Vietnam et enfin en cinquième position nos frères Algériens.
Pour ce qui est des villes qui répertorient le plus d’utilisateurs de cette application de rencontres, on retrouve Londres, Paris, New York, Sao Paolo et Los Angeles. Aucune ville indienne ne figure dans ce classement bien que le pays compte le plus d’utilisateurs de Grindr dans le monde. Le Brésil est, lui, deuxième dans le classement des pays qui comptent le plus d’utilisateurs de cette application. Il est suivi du Mexique, Royaume-Uni et enfin les États-Unis.
Pour faciliter la tâche davantage à ses utilisateurs et les aider à trouver chaussures à leurs pieds, Grindr a même analysé les heures de pics d’utilisation par continent. Les chiffres affirment ainsi que les gays des Amériques se connectent à l’application le dimanche à 21h. De même pour les africains. En Australie, c’est les vendredis vers 22h que les utilisateurs de Grindr se connectent le plus. En Asie, on privilégie les dimanches à 22h et en Europe le même jour mais un peu plus tôt dans l’après-midi vers 17h.
Ces statistiques ne sont, cependant, pas à prendre trop au sérieux. Dans un communiqué publié en à l’occasion de la publication de son premier Grindr Unwrapped, Grindr a expliqué que les données n’étaient représentatives que d’une partie de ses utilisateurs. Certains ne mentionnent pas leur localisation. « Il s’agit d’un moyen amusant et informel d’aider nos utilisateurs à mieux se connaître », ajoute Grindr.
Nadya Jennene