Grindr, l’application mobile de rencontres dédiée aux homosexuels, a modifié sa politique de sécurité pour protéger ses utilisateurs vivant dans des pays à haut risque pour la communauté LGBTQ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer).
« Dans le cadre de son engagement continu pour la sécurité de sa communauté, Grindr a déployé de nouvelles fonctionnalités pour les utilisateurs vivant dans des pays où ils sont exposés au danger de la culture d’homophobie, de biphobie et de transphobie », lit-on dans un communiqué de la société.
Selon ce communiqué, Grindr permet, à présent, à ses utilisateurs de :
- supprimer des messages depuis une conversation
- publier des photos éphémères (de la même manière que les vidéos snapchat)
En plus de ces mesures qui permettent aux utilisateurs de l’application de protéger davantage leur vie privée, Grindr a bloqué la fonctionnalité de capture d’écran afin d’éviter que les utilisateurs soient identifiés.
Grindr a également élaboré un guide holistique en six langues dans lequel il se penche sur la sécurité numérique, la sécurité personnelle et le bien-être émotionnel de ses utilisateurs.
Première application de rencontres gay dans le monde, Grindr a été fondée en 2009 aux Etats-Unis. En 2017, l’application comptait plus de 27 millions d’utilisateurs dans 190 pays et 3,6 millions d’utilisateurs actifs par jour. L’entreprise américaine a été rachetée en 2018 par Kunlun Group, une société chinoise spécialisée dans le développement et la commercialisation de jeux vidéo.
Grindr a, rappelons-le, fait face à un scandale, en août dernier, quand des chercheurs britanniques en cybersécurité ont pu désigner avec précision l’emplacement de certains utilisateurs de l’application.
NJ