La révolution du téléphone mobile et des technologies qui y sont inhérentes a entraîné un fort besoin en terme d’emploi. L’accélération du développement du secteur a, d’ailleurs, généré une grande dynamique de l’employabilité, notamment dans la région Moyen Orient et Afrique du Nord (région MENA).
Le rapport de la GSMA publié en octobre (Mobile Economy Report 2017), affirme qu’en 2016, les opérateurs mobiles et le secteur des télécommunications ont directement fourni un emploi à environ 0,5 million de personnes dans la région MENA. La dynamique de l’activité économique de cet écosystème a également généré des emplois dans d’autres secteurs. Les entreprises qui fournissent des prestations et des services pour l’écosystème mobile recrutent davantage de personnes en raison de la forte demande générée par le secteur mobile. Selon la même source, en 2016, environ 0,6 million d’emplois ont été indirectement créés portant ainsi la contribution du secteur de la téléphonie mobile et télécommunications, en terme d’employabilité, à 1.1 million d’emplois.
En plus de la création d’emploi, le secteur contribue de façon significative à la croissance annuelle du PIB dans la région MENA. L’impact sur la productivité valait environ 98 milliards de dollars en 2016 (soit 2,5% du PIB), selon la GSMA. Globalement, en tenant compte des avantages directs, indirects et impacts de la productivité, en 2016, l’industrie du mobile a apporté une contribution totale de 165 milliards de dollars à l’économie dans la région MENA en terme de valeur ajoutée, soit 4,2% du PIB total de la région.
D’après le même rapport, la valeur ajoutée du secteur sera de 194 milliards de dollars en 2020 soit 4.3% du PIB. Cette croissance sera la résultante de plusieurs facteurs, notamment l’amélioration de la productivité et l’augmentation de l’adoption des services inhérents au mobile.
Il convient de noter que l’amélioration de la productivité et de l’efficacité au sein des entreprises actives dans le secteur, se fera grâce à l’évolution de la prochaine génération des services mobiles, notamment le M2M et l’internet des objets. Ces technologies permettront, selon la GSMA, aux entreprises d’optimiser leurs processus de travail, de diminuer leur consommation énergétique et de gagner en efficacité. Le Qatar et le Koweït seront précurseurs à ce niveau, d’après le même rapport.
Nadya Jennene