Holberton School Tunis a ouvert ses portes en septembre 2019. « Inclusive », cette école est accessible à toute personne souhaitant approfondir ses connaissances tech ou acquérir de nouvelles compétences. Pour en savoir davantage, nous avons invité pour ce 107eépisode de DigiClub powered by Topnet, la fondatrice de l’école en Tunisie, Neila Benzina.
« C’est une école d’un genre nouveau, basée sur un système très inclusif », a-t-elle déclaré au micro de DigiClub. Holberton School est ouverte, en particulier, aux personnes qui « ne sont pas éligibles aux métiers (du digital), qui n’ont pas le baccalauréat ou qui ont raté une étape de leur parcours académique, mais qui ont, quand même des capacités ».
En déposant leurs dossiers de candidature, les étudiants sont soumis à des tests d’admission qui incluent, entre autres, la capacité à lire et à écrire correctement et à utiliser un moteur de recherche…
Holberton a pour objectif de répondre aux besoins accrus des entreprises – de plus en plus digitalisées – en profils orientés informatique, nouvelles technologies, programmation… et ainsi pallier la pénurie d’ingénieurs en Tunisie due, essentiellement, à la fuite des cerveaux.
Son point fort : « un software très puissant, un encadrement, une présence obligatoire, et beaucoup de peer-learning ». En d’autres termes, Holberton School encourage un apprentissage en équipe suivant une logique collaborative. « Les bons aident les moins bons».
La formation – dispensée en anglais – est, notons-le, payée en aval. L’école ne perçoit aucun frais avant que ses étudiants ne soient embauchés dans une entreprise donnée. « 17% du salaire est versé à l’école sur trois ans et demi, dès que les étudiants trouvent un emploi », a expliqué Neila Benzina.
Pour rappel, Neila Benzina était à la tête de Business & Decision pour la région Moyen-Orient et Afrique (MEA) avant le rachat du groupe par l’opérateur de téléphonie mobile Orange.
Après avoir quitté Business & Decision, elle a fondé Holberton School et Wimbee, une société de conseil orienté digital.
Pour écouter l’intégralité de l’interview, veuillez cliquer ici.
Nadya Jennene
