La Chine est en tête de la course à la sixième génération des réseaux mobiles (6G). C’est ce que révèle une étude réalisée conjointement par le quotidien économique Nikkei et le Cyber Creative Institute. Sur les 20.000 demandes de brevet pour la 6G, la Chine en a déposé 40.3%, les Etats-Unis 35.2% et l’Europe 8.9%.
Selon la même source la majorité des brevets chinois ont été déposés par le géant des télécommunications Huawei. Plusieurs médias internationaux ont, rappelons-le, annoncé en avril que l’équipementier envisageait le lancement de deux satellites pour tester des réseaux 6G en collaboration avec China Mobile et une entreprise spatiale locale.
Aux États-Unis, plusieurs acteurs travaillent sur le sujet. On en citera l’initiative Next G Alliance – qui compte Apple et Google, entre autres –, IBM et Microsoft.
Du côté européen, c’est le finlandais Nokia qui pilote le projet Hexa-X pour le compte de la Commission européenne. L’équipementier a pour mission de développer les technologies 6G, l’architecture qui va avec ainsi que des cas et scénarii d’utilisation uniques.
La Corée du Sud qui détient 4.2% des brevets déposés pour la 6G a, elle, réussit une première transmission de données 6G en août. Une prouesse technologique réalisé par le constructeur local LG en s’appuyant sur la technologie térahertz (THz).
Dix fois plus rapide que la technologie 5G, la sixième génération des réseaux mobiles devrait entrer en service à l’horizon de 2030.
NJ