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Internet et coût des télécommunications en Tunisie: Les Chefs d’entreprise ont le blues

Internet et coût des télécommunications en Tunisie: Les Chefs d’entreprise ont le blues Nos confrères de Tustex ont publié un article fort intéressant qui analyse le baromètre de la conjoncture économique du premier semestre 2015 publié par la chambre tuniso-française de commerce et d’industrie.

Internet et coût des télécommunications en Tunisie: Les Chefs d’entreprise ont le blues Nos confrères de Tustex ont publié un article fort intéressant qui analyse le baromètre de la conjoncture économique du premier semestre 2015 publié par la chambre tuniso-française de commerce et d’industrie.

Le questionnaire élaboré s’articule autour de cinq grands axes: l’investissement, l’évaluation de l’environnement des affaires, la qualité des services bancaires et l’accès au financement, l’appréciation des coûts de facteurs de production et l’impact des facteurs sociaux et sécuritaires.

Parmi les points sur lesquels les Chefs d’entreprise ont été appelés à s’exprimer, on trouve le secteur bancaire, la douane, l’incitation fiscale, (etc.) mais aussi l’Internet et le réseau téléphonique. 

Sur les différents coûts qui peuvent influencer négativement la production, 80% d’entre eux juge que le prix des télécommunications sont moyennement, voire même peu, satisfaisants. Quant à la qualité de service, 51% des Chefs d’entreprise sondés déclare être insatisfait, ou partiellement satisfait du réseau Internet. Ce n’est que 92% de ces directeurs qui affirment être satisfait ou partiellement satisfait de la qualité du réseau téléphonique.

Avec les autres indicateurs (bancaire, électricité, coût de production), ce sondage décourage fortement à venir investir en Tunisie malgré le taux de 92% de satisfaction quant à la qualité du réseau téléphonique (le taux le plus élevé parmi tous les autres critères). Mais contrairement aux autres indicateurs, ceux concernant le secteur telco sont des éléments sur lesquels les opérateurs peuvent travailler en urgence sans avoir recours à des réformes profondes demandant des textes de loi et un vote au Parlement. Et là, encore une fois, c’est le ministère des TIC et de l’Economie numérique qui peut y jouer un rôle pour sauver les meubles en améliorant la qualité de l’Internet et en poussant vers plus de concurrence sur le prix. 

W.N

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