82e et 158e, ce sont les places occupées par la Tunisie, réciproquement pour le Mobile et le Fixe, dans le classement mondial établi par Speedtest Global Index (Ookla) pour le mois d’octobre 2022 ; un classement annuel faisant état de la vitesse des débits sur le Mobile et sur le Fixe. Deux rangs qui ne cessent de changer et non pas pour le meilleur.
En une année, la Tunisie a chuté de dix places dans le classement de Speedtest Global Index dans la catégorie Mobile, passant de 72e en octobre 2021 à 82e en octobre 2022. Le pays a, toutefois, connu pire classement, se positionnant 87e en août dernier.
Côté opérateurs, c’est Ooredoo Tunisie qui se place premier, sur le Mobile, avec un score de 51.46 points. L’opérateur privé est suivi de Tunisie Telecom et enfin Orange Tunisie.
Quant à la ville tunisienne qui affiche le meilleur débit mobile, Gabès est la gagnante enregistrant une vitesse de téléchargement mobile de 50,78 Mbps, dépassant ainsi la capitale, qui elle, se positionne 4e du classement.
Le bilan du haut débit Fixe est moins alarmant. Ne reculant que d’un rang, la Tunisie passe de 157e en septembre 2022 à 158e en octobre 2022. Cependant, en observant le classement de l’année passée, la Tunisie a, en revanche, gagné une place, passant de 159e à 158e au niveau mondial.
Sur ce segment, Tunisie Telecom remporte le palmarès avec un score de vitesse de 10.70 points, suivi de près par l’opérateur privé, Ooredoo Tunisie, qui enregistre un score de vitesse de 8.51 points. Topnet, quant à lui, se place en troisième position avec un score vitesse de 7.69 points.
En termes de meilleure vitesse par répartition géographique, Tunis se place en haut du podium avec 13,55 Mbps. La Capitale est suivie de près de la ville de Gabès, qui elle, offre une vitesse internet fixe de 13.33 Mbps.
En conclusion, les performances internet Mobile des opérateurs sur le territoire tunisien sont donc à améliorer au risque de chuter davantage dans le classement mondial ; des prévisions alarmantes dont les prémisses sont observables d’après les graphiques.
Meriem Choukaïr