Dans un contexte économique difficile et accablant dans lequel vit la plupart des jeunes tunisiens aujourd’hui, et qui voient les portes de la réussite et de la consécration de plus en plus difficiles à ouvrir, de nombreuses associations et organisations tentent de redonner de l’espoir à ces esprits désenchantés pour qu’ils réussissent leur vie professionnelle au lieu de sombrer dans la dépression et le crime. C’est dans cette optique que s’est inscrite la conférence «MICRO ONDES» organisée par les étudiants de l’ISG MICROSOFT CLUB, mercredi 10 décembre dernier à l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis (ISG). Cette conférence avait pour thème «la persévérance».
Dans un contexte économique difficile et accablant dans lequel vit la plupart des jeunes tunisiens aujourd’hui, et qui voient les portes de la réussite et de la consécration de plus en plus difficiles à ouvrir, de nombreuses associations et organisations tentent de redonner de l’espoir à ces esprits désenchantés pour qu’ils réussissent leur vie professionnelle au lieu de sombrer dans la dépression et le crime. C’est dans cette optique que s’est inscrite la conférence «MICRO ONDES» organisée par les étudiants de l’ISG MICROSOFT CLUB, mercredi 10 décembre dernier à l’Institut Supérieur de Gestion de Tunis (ISG). Cette conférence avait pour thème «la persévérance».
Dans son allocution de bienvenue, Mohamed Louadi, Professeur à l’ISG et spécialiste dans le management des systèmes d’information (SI), a mis en exergue les multiples imprécisions et réticences qu’il a rencontré pour décider de son parcours universitaire et professionnel. Lui, qui a un attachement énorme pour l’art cinématographique, au même titre que sa passion pour l’informatique. «Du théâtre je me suis retrouvé dans un amphithéâtre», a-t-il lancé lors de son speech. «Si je vais utiliser un jargon informatique, je dirais que j’avais deux variables. La première s’appelle ‘A’ qui représente ma passion pour le cinéma, et plus spécialement le cinéma anglo-saxon, et puis une autre variable ‘B’ qui est l’enseignement de l’informatique. Bah finalement j’ai décidé de prendre ces deux variables et d’aller jusqu’au bout de mes deux passions».
Aymen Ben Othman
Il a étudié le cinéma en France durant sa jeunesse juste après le baccalauréat, et à l’insu de sa famille. En rentrant en Tunisie, il s’est mis à étudier l’informatique. Il est parti par la suite aux Etats Unis puis à Dubai pour se spécialiser en SI. Aujourd’hui, dans son rôle de prof universitaire, il essaye de concilier ces deux mondes dans sa pédagogie. Et il y arrive avec brio. Comme quoi, la technique et le rational ne sont pas en contradiction avec l’artistique et l’irrationnel.
Par la suite, c’était au tour de Chawki Jebali, professeur universitaire en e-Commerce, CEO à DigitalSyndrom (une agence de communication) et Général Manager à ‘Below the Line’ (entreprise spécialisée dans l’achat en ligne de fournitures bureautiques), de donner son point de vue sur la persévérance. Il a avoué que le plus difficile était de passer d’une formation dans le domaine financier au domaine informatique et communication. «De toutes les façons, pour réussir un projet, il y a une base commune qu’il faudra préparer : Choisir l’objectif à atteindre, préparer les ressources nécessaires et enfin passer à l’action», a-t-il conseillé.
Pour Nahla Ben Amor, professeur universitaire à l’ISG et compétence mondialement reconnue dans le monde de l’intelligence artificielle, c’est sa volonté de résoudre les problèmes les plus difficiles en informatique qui lui a valu sa réussite professionnelle. Pour elle, il faut passer du statut «je ne peux pas le faire» à «et si tentait ma chance ?». Car c’est ainsi qu’on peut arriver à son but ultime, qui est l’accomplissement et l’épanouissement.
La quatrième intervention a été donnée par Aymen Ben Othman, coach expert en leadership et en développement personnel. Dans son discours intitulé ‘How Dreams come true’, il a expliqué qu’il ne suffit pas seulement de rêver. «Rêver c’est gratuit ! Passer à l’action est plus difficile. C’est le fait de savoir gérer les aléas et prévoir les obstacles possibles rencontrées qu’on réussi réellement dans sa vie professionnelle. Il est vrai que la volonté compte. Le travail également. Mais doubler d’efforts en étant doté d’incompétence est illusoire. A un moment donné il faut arrêter d’être spectateur de nos propres incompétences. Il faut arriver au but escompté avec plus de perspicacité. On change de stratégie, mais jamais d’objectifs !», a-t-il asséné devant le public jeune venu assister à l’événement.
Oussama Ferchichi
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