La première édition de IT World Expo se déroule le 17, le 18 et le 19 février au salon d’exposition de l’UTICA. Cet évènement organisé par «MBJ Group», comprend des rencontres B2B, conférences, espaces de coaching et pour l’échange d’informations, d’idées, en matière d’expertise dans le domaine de l’IT.
La première édition de IT World Expo se déroule le 17, le 18 et le 19 février au salon d’exposition de l’UTICA. Cet évènement organisé par «MBJ Group», comprend des rencontres B2B, conférences, espaces de coaching et pour l’échange d’informations, d’idées, en matière d’expertise dans le domaine de l’IT.
Durant ces trois journées, 3 thématiques sont soulevés: Cloud et Big Data, Digital Economy et enfin le thème Mobile et Business Solutions.
Le 1er panel a abordé le sujet «La Tunisie peut-elle être une niche technologique pour des entreprises 2.0 ?». Pour discuter dans cet atelier, y’avait Eric Sparte Kerboriou, directeur central des affaires commerciales et du marketing de Tunisie Telecom, Houssem Eddine Tounsi, Infrastructure Manager au sein de Smart Tunisia et enfin Mohamed Ali Razgallah, directeur associé à Colombus Consulting. La séance a été modérée par Dhia Ben Letaifa, ex-directeur d’IntilaQ.
Dans ce panel il a été donc sujet de «la data» qui est au centre des activités de l’entreprise. Regrouper, manipuler et analyser les données est d’une importance capitale pour comprendre et estimer les besoins des clients. Car c’est autour de ce point que gravitent les objectifs de l’entreprise. Le Big data, les datawarehouse et les techniques de datamining sont au centre de l’écosystème de l’entreprise. Si nous n’avez pas le système qui vous convient, vous risquez de perdre des parts du marché», a affirmé Eric Kerboriou. Il a ainsi estimé qu’avec l’usage de ces méthodes informatiques de pointes, la question principale qui réside c’est comment devancer le besoin du client et allez au-delà des nécessités actuelles. «Pour être sur le marché une entreprise doit dépenser des fonds sur le monde digital», a-t-il fait remarquer.
Pour Houssem Eddine Tounsi, l’entreprise 2.0 est l’entreprise agile. C’est à dire elle doit savoir comment capitaliser sur l’intelligence pour trouver de nouvelles «niches» et se fixer sur des alternatives évoluées. «En Tunisie, nous n’avons pas encore accès aux ressources dont on a besoin. Et les bases de données de l’administration ne sont pas exploitées», a-t-il déclaré pour sa part. «Il y’a aussi une certaine ignorance au niveau de ces technologies. On a besoin d’être formés à la technologie de demain».
Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises tirent profit de l’impact des réseaux sociaux grâce à la communication bidirectionnelle (entre l’entreprise et l’internaute). Par exemple les banques se basent sur les technologies mobiles pour fidéliser leurs clients. «On peut dire donc qu’une entreprise digitale est ouverte, intelligente, agile et sociale. Elle doit suivre le rythme de ses partenaires et de ses clients», a affirmé Mohamed Ali Razgallah. Et quoi qu’il en soit, avec l’informatique, un changement organisationnel et culturel aura lieu au sein de l’entreprise tôt ou tard. Et pour cause : Le digital permet de faire, ce que l’on ne pouvait pas accomplir auparavant.
La notion de l’entreprise 2.0 n’est pas une notion informatique. Elle est plutôt une perception d’une entreprise qui se base sur l’Internet pour être plus réactive et plus performante vis à vis de ses clients.
Oussama Ferchichi