Vous cherchez un métier dans le digital avec un salaire décent ? Une seule adresse : Jobi.tn. La plateforme de recrutement a annoncé récemment qu’elle refusait systématiquement toute offre d’emploi avec des rémunérations de moins de 600 dinars par mois.
Selon le président de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), Oussama Kheriji, les ingénieurs tunisiens faisaient face à une détérioration de leurs salaires, notamment dans le secteur privé. Dans une déclaration accordée à l’agence TAP en janvier, il a indiqué que le salaire de nombre de jeunes ingénieurs recrutés dans le secteur privé s’élevait à 300 dinars par mois.
Lancée en 2016, cette entreprise, à taille humaine, s’est fixée un objectif clair : offrir aux demandeurs d’emploi de sérieuses opportunités au sein de compagnies de renommées aux valeurs sûres et qui respectent leur capital humain.
Jobi.tn vise, entre autres, par cette démarche à entretenir son image de marque auprès de la communauté IT qui a, d’ailleurs, placé toute sa confiance en cette plateforme basée sur un concentré de technologie et d’innovation pour créer des matchings parfaits entre les demandeurs d’emploi et les entreprises du secteur TIC.
L’idée est aussi de palier la forte hémorragie de migration des compétences dont souffre la Tunisie. Sur un total de 10000 départs vers l’étranger entre 2014 et 2018, les ingénieurs en informatique et TIC – expérimentés et fraîchement diplômés – sont ceux qui ont été le plus sollicités, selon une étude réalisée par le journal l’Économiste maghrébin et le Bureau ADVI-Consulting pour le compte de la Fondation Friedrich-Naumann pour la Liberté. En cause, « une faible rémunération » accentuée par « un sentiment de manque de valorisation ».
NJ
