L’ancien régime a saucissonné la critique et la vision de la réalité. L’habitude a été prise d’applaudir aux initiatives avec un regard vague et superficiel du sujet non-critique qui pense «on applaudit quoi au juste ?». L’implantation des dernières technologies en Tunisie a été crédibilisée par des effets «Marketing». Mais des mots pour éblouir ne suffiront jamais à faire avancer la technologie.
De gros budgets vont encore être manipulés et attribués, avec des comptes à rendre sur l’utilisation de ces fonds publics (ou privés). La réalité se mesure aux résultats et au retour d’investissement. Fausser les chiffres, c’est trahir la confiance de ceux et celles qui ont attribué les responsabilités.
Il vient donc à l’esprit de bon nombre d’entre nous qu’un état des lieux permanent réalisant le suivi des grands projets entamés serait donc nécessaire pour dynamiser le marché des TIC. Ainsi surgit une question essentielle : est ce que les médias électroniques (financées par la publicité d’annonceurs souvent acteurs des TIC) ou papiers (que de moins en moins de personnes achètent faute de consistance) sont aptes à servir le marché des TIC en Tunisie d’une manière objective et de diffuser de la critique de haut niveau pour forcer les bonnes décisions ?
Libre arbitre et réflexion impartiale émergeront-ils du champ médiatique pour démystifier des annonces parfois sans fondements ?
Foued Marzouki
Consultant International
Expertise ESM/NSM (Enterprise Systems Management & Networks Systems Management)
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