Après que l’Union Patriotique Libre (UPL) ait fait savoir jeudi après-midi son ressentiment au «faible poids accordé à l’UPL dans le prochain gouvernement» (comprendre : pas de portefeuille ministériel stratégique), des changements de dernière minute ont été opérés sur les noms des ministres du gouvernement Habib Essid.
Après que l’Union Patriotique Libre (UPL) ait fait savoir jeudi après-midi son ressentiment au «faible poids accordé à l’UPL dans le prochain gouvernement» (comprendre : pas de portefeuille ministériel stratégique), des changements de dernière minute ont été opérés sur les noms des ministres du gouvernement Habib Essid.
Said Aidi n’est donc plus le ministre des TIC, mais il a été catapulté à la Santé. Place à Karim Skik. Un vrai enfant des nouvelles technologies et d’Internet. Relativement très jeune par rapport à la moyenne d’âge de la classe politique (42 ans), Karim Skik est issu des universités américaines et canadiennes dans la spécialité management et économie internationale. Il est le fondateur de Bab El Web, un des tous premiers sites web tunisiens qui ont vu le jour en proposant la syndication du très peu de contenu numérique tunisien existant sur la Toile à cette époque là.
Il est fondateur d’Equinoxes, une entreprise spécialisée dans les logiciels et le consulting Business pour les entreprises. Il a occupé très brièvement le poste de directeur général de Microsoft Tunisie en 2004 pour revenir chez Equinoxes puis de partir depuis 2008 en tant que Businessman indépendant à la recherche de nouvelles opportunités d’affaires en investissant dans de nouvelles startups.
Sur le plan politique, il a occupé en 2011 le poste de directeur de la campagne de la liste du Pôle démocratique moderniste de Tunis 2 lors des élections pour l’Assemblée Nationale Constituante avant de s’éloigner de la politique.
W.N
