En bref

Kaspersky conçoit une bague pour protéger l’identité numérique

Nos corps sont en train de devenir une clé pour accéder à notre vie et notre identité numérique. Les données biométriques (empreintes digitales, d’iris, reconnaissance faciale, etc.) sont aujourd’hui utilisées pour débloquer nos téléphones, nos ordinateurs et parfois même pour accéder à des bâtiments. Elles sont pourtant bien plus précieuses qu’un simple mot de passe. Uniques et fragiles, elles permettent de nous identifier en tant qu’individu et ne peuvent pas être réinitialisées. Une fois perdues ou compromises, elles le sont pour toujours.

Une récente recherche réalisée par Kaspersky ICS CERT, « Threats for biometric data processing and storage systems », révèle que diverses menaces ont régulièrement tenté d’infiltrer les systèmes utilisés pour traiter des données biométriques au cours des trois premiers trimestres de 2019 :

  • 37% des ordinateurs sur lesquels un produit Kaspersky est installé – serveurs ou stations de travail – utilisés pour collecter, traiter et stocker des données biométriques, ont eu à subir au moins une tentative d’infection par un malware au 3èmetrimestre 2019.
  • Un nombre significatif d’échantillons de malware a été bloqué, y compris des Trojans d’accès à distance (5,4%), des malware utilisés dans des attaques de phishing (5,1%), des ransomware (1,9%) et des Trojans bancaires (1,5%).
  • 14,4% des menaces proviennent d’Internet, notamment de sites web de phishing ou malveillants ou encore des services de messagerie en ligne. Viennent ensuite les médias amovibles (8%) qui distribuent le plus souvent des vers et les clients emails (+6,1%).

Pour bénéficier des avantages de l’identification biométrique sans prendre le risque de compromettre ses données et son identité, Kaspersky s’est associé au créateur Benjamin Waye et à l’agence Archetype pour imaginer une pièce de joaillerie unique : une bague qui étend notre identité numérique. Alliant art et technologie, ce prototype intègre une empreinte digitale artificielle en impression 3D, qui peut être utilisée pour s’authentifier. Il peut être utilisé pour débloquer son téléphone et d’autres systèmes requérant une empreinte digitale, sans avoir à s’inquiéter des fuites de données. Contrairement à une empreinte digitale réelle, celle-ci peut être changée et réinitialisée.

« Cette bague n’est pas une solution miracle mais simplement l’une des multiples options que l’on pourrait explorer pour résoudre les problèmes de sécurité liés à l’usage de la biométrie. Une solution pérenne impliquera forcément la création d’outils de mesure et de technologies qui garantiront la protection de l’identité de chaque individu. Elle n’existe pas encore et pour être honnête, les discussions concernant la protection des données biométriques sont loin d’être aussi avancées qu’elles devraient l’être. C’est pourquoi il est important d’ouvrir le débat et d’impliquer les différentes parties prenantes, afin de définir conjointement une approche à la protection de ces données », explique Marco Preuss, Directeur Europe de l’Equipe Globale de Recherche et d’Analyse de Kaspersky.

Communiqué 

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