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L’accès à Internet est un droit fondamental que les Tunisiens ne réalisent pas

L’accès à Internet est un droit fondamental que les Tunisiens ne réalisent pas

L’Institut Humaniste pour la coopération avec les pays en voie de développement, HIVOS, en partenariat avec ISOC Tunisie (Internet Society), a organisé mercredi 20 avril 2016 à Tunis un débat sous le thème : Les jeunes face aux défis de la société numérique, droit d’accès et gouvernance d’internet.

L’accès à Internet est un droit fondamental que les Tunisiens ne réalisent pasL’Institut Humaniste pour la coopération avec les pays en voie de développement, HIVOS, en partenariat avec ISOC Tunisie (Internet Society), a organisé mercredi 20 avril 2016 à Tunis un débat sous le thème : Les jeunes face aux défis de la société numérique, droit d’accès et gouvernance d’internet.

Plusieurs représentants de la communauté de la gouvernance d’internet en Tunisie IGMENA ainsi que des ingénieurs, média, juristes, avocats étudiants et représentants de la société civile ont assisté à l’événement qui a été marqué aussi par la présence des représentants de l’Etat comme Noomane Fehri ministre des TIC et de l’Economie numérique, Moez Chakchouk PDG de la poste tunisienne ainsi Gueddess Chaouki président de l’Institut National de la Protection des Droits Personnels. 

D’abord, le mot d’ouverture a été prononcé, on y a présenté les sujets qui allaient être abordés tout au long de la discussion. Ces points se sont concentrés sur : L’importance du travail avec les jeunes et leur rôle dans la société civile, la complexité de l’écosystème internet et ses principales déficiences.

Dans le premier panel portant sur «Infrastructure et l’accès à internet en Tunisie», Le ministre des TIC Noomane Fehri a mis présenté les quatre piliers indispensables dans la progression et la connectivité de tout le peuple tunisien et qui sont :

1.L’école numérique via l’exploitation des nouvelles technologies dans l’éducation.

2.L’encouragement des gouvernants : se débarrasser de tout ce qui bloque cette progression comme la bureaucratie.

3.La liberté et la sécurité informatique.

4.Et enfin l’encouragement des startups.

Dès lors, des questions ont été soulevés sur comment utiliser l’internet pour améliorer la qualité de vie, si notre infrastructure est-elle adaptée aux projets et quelles sont alors les problèmes majeurs de la gouvernance de l’internet.

Les conférenciers se sont mis d’accord sur le fait que «l’usage de l’internet doit aller plus loin que les réseaux sociaux. Il doit être encore plus profond et utile où l’esprit de partage doit régner. D’autre part, le monopole technologique d’un seul acteur/opérateur en Tunisie ainsi que la mauvaise gestion et l’inadaptation de notre infrastructure étaient les limites de la gouvernance de l’Internet.

Lors du deuxième Panel portant sur le droit d’accès à Internet et si on peut le considérer comme un droit fondamental de l’Homme, le président de l’INPDP a affirmé que la constitution garantit à chaque citoyen tunisien son droit de se connecter et qu’il n’y a plus de frontières vis-à-vis de l’utilisation d’Internet depuis 2011. «Mais le texte juridique à lui seul ne suffit pas. Il faut que la société civile revendique ce droit en recourant à l’éducation et la sensibilisation», a-t-il martelé.

Siwar Ben Helal

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