La chambre nationale des intégrateurs des réseaux télécoms (CNIRT, rattachée à l’UTICA) annonce que le 27 avril 2015 une réunion de travail s’est tenue au CERT avec son directeur général, en présence du directeur général de l’agence nationale des fréquences et un responsable du ministère des TIC et de l’Economie numérique.
La chambre nationale des intégrateurs des réseaux télécoms (CNIRT, rattachée à l’UTICA) annonce que le 27 avril 2015 une réunion de travail s’est tenue au CERT avec son directeur général, en présence du directeur général de l’agence nationale des fréquences et un responsable du ministère des TIC et de l’Economie numérique.
Au cours de cette réunion les représentants de la CNIRT ont présenté les problèmes auxquels font face aujourd’hui les entreprises exerçant dans le domaine des technologies de l’information et de la communication au niveau des opérations d’homologation des terminaux des réseaux des télécommunications ainsi qu’au niveau du contrôle technique à l’importation des équipements relevant du domaine des TIC.
La CNIRT a insisté sur le fait que les causes principales des problèmes relatifs à l’homologation des terminaux des réseaux des télécommunications sont dues à une lecture et une interprétation interne par les autorités de l’article 32 du code des télécommunications. Parmi ses conséquences : l’exigence de soumettre un grand nombre des équipements exploitants des solutions TIC à cette procédure malgré qu’ils ne constituent pas de terminaux de télécommunications comme l’a bien défini l’article 2 du code. De ce fait, ceci a engendré des charges matérielles et des pertes des ressources inutiles pour les operateurs économiques concernés.
Concernant le décret 94-1744 relatif au contrôle technique à l’importation, la CNIRT a informé qu’elle n’a pas été consultée pour la mise à jour de la dernière liste fixant les équipements du domaine des TIC soumis obligatoirement à cette opération. Plusieurs entreprises font face aujourd’hui à des difficultés énormes pour le dédouanement de leurs importations aussi bien au niveau du délai, qu’au niveau des charges financières complémentaires qui s’en suivent.
Les responsables du CERT, ANF et ANCE ont répondu aux questions évoquées et se sont mis d’accord avec le ministère et la CNIRT à créer une commission commune qui devrait se réunir au plus tôt afin de trouver des solutions qui protègent les réseaux nationaux des télécommunications, d’une part, et qui peuvent contribuer au développement des entreprises des TIC, d’autre part.
A la fin de la réunion, d’autres sujets ont été évoqués. Parmi eux : la valeur ajoutée que peut apporter la CNIRT pour encourager les services à l’export offerts par le CERT. Et en particulier ceux fournis par son nouveau laboratoire CEM qui a été visité à la fin de la réunion par les présents.
Source : Communiqué