La Mediterranean School of Business a été le théâtre, mardi 8 septembre, de l’évènement «Startup Founder 101», qui marque le lancement de la Founder Institute en Tunisie, la fameux incubateur de startups américain. Au programme de cette journée, l’expérience racontée par les invités de l’institute, à savoir le jeune entrepreneur Walid Midani, puis du CEO de Microsoft Tunisie, Mohamed Bridaa, et enfin le journaliste Wassim Belaarbi.
La Mediterranean School of Business a été le théâtre, mardi 8 septembre, de l’évènement «Startup Founder 101», qui marque le lancement de la Founder Institute en Tunisie, la fameux incubateur de startups américain. Au programme de cette journée, l’expérience racontée par les invités de l’institute, à savoir le jeune entrepreneur Walid Midani, puis du CEO de Microsoft Tunisie, Mohamed Bridaa, et enfin le journaliste Wassim Belaarbi.
La première partie de cet évènement a été dédiée à la présentation de la Founder Institute. Entreprise très récente, elle a été créée en 2009 à Palo Alto, en Californie, par un certain Adeo Ressi. L’idée de cette entreprise était d’aider les startups et de les accompagner dans le lancement et la réalisation de leurs projets. Depuis, la startup incubatrice a bien grandi, avec une présence dans plus de 40 pays dont la Tunisie et plus de 1500 startups récompensées.
La parole a été par la suite donnée à Wassim Belaarbi et Mohamed Bridaa pour animer une sorte de «mini débat» dans lequel les 2 protagonistes ont raconté certaines expériences et expliquer au public certaines notions essentielles de l’entreprenariat. M. Bridaa a défini l’entrepreneuriat non pas comme une tâche, mais plutôt comme un état d’esprit : «Être entrepreneur, ce n’est pas un boulot. Il ne s’agit pas uniquement de l’action de créer des sociétés, mais c’est plus que cela».
Evoquant le cas de Microsoft, il a indiqué que la firme de Redmond recherche non pas de simples employés mais plutôt des entrepreneurs. C’est-à-dire des gens créatifs, qui osent, qui ont une certaine vision et qui entreprennent. Wassim Belaarbi, par contre, a mis l’accent sur certaines expériences qu’il a rencontré, surtout durant son émission hebdomadaire sur la station radio Express FM. Selon lui, l’un des plus grands obstacles rencontrés chez les entrepreneurs n’est pas l’argent, mais plutôt la phobie. «La différence entre un entrepreneur qui réussit et un autre réside dans le fait qu’un entrepreneur qui réussit a osé, a franchi le pas, a continué son idée jusqu’au but sans aucun blocage», a-t-il affirmé. Le fait de continuer à défendre l’idée a été un point essentiel de discussion. Citant l’expérience de Walid Madani, Wessim a indiqué qu’un échec ne doit jamais être considéré comme définitif et que seuls la qualité de travail, le savoir-faire et certaines compétences entrepreneuriales suffisent pour faire un bon entrepreneur épanoui.
Rappelons que la Founder Institute est connue par l’émergence des idées dans le monde, nous citons à titre d’exemple iCarsClub, l’application de vente et location de voitures qui avait relevé 70 millions de $ et qui a été incubée par cette fondation.
Seif Eddine Akkari