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La «Japanese Events in Tunisia» ou le succès boudé par les sponsors tunisiens

La «Japanese Events in Tunisia» ou le succès boudé par les sponsors tunisiens

«Avec notre événement Banzaï de l’été, on arrive à drainer 4500 personnes. Soit plus que le festival de Carthage. On nous soutient de l’étranger pour qu’on arrive à tenir nos évènements. Et pourtant, aucune marque tunisienne ne nous soutient même pour avoir un simple local pour l’association», a regretté Taher Ben Achour, fondateur de la Japanese Events in Tunisia (JET), lors de l’épisode 17 de DigiClub dédié au gaming. 

La «Japanese Events in Tunisia» ou le succès boudé par les sponsors tunisiens«Avec notre événement Banzaï de l’été, on arrive à drainer 4500 personnes. Soit plus que le festival de Carthage. On nous soutient de l’étranger pour qu’on arrive à tenir nos évènements. Et pourtant, aucune marque tunisienne ne nous soutient même pour avoir un simple local pour l’association», a regretté Taher Ben Achour, fondateur de la Japanese Events in Tunisia (JET), lors de l’épisode 17 de DigiClub dédié au gaming. 

JET est une association des fans de la culture japonaise et le gaming. En plus du Banzaï, cette association organise chaque 3 mois un tournoi pour les gamers tunisiens. «Le but est d’élever le niveau des joueurs tunisiens dans les jeux de combats tels que Street Fighter puisque même nos voisins marocains nous dépassent», a-t-il a déclaré. Pourquoi chaque 3 mois ? «Car beaucoup viennent des différentes régions et nous sommes très limités dans nos ressources financières puisque nous payons de nos poches l’organisation de ce tournoi». Du coup, les participants ont 3 mois pour cotiser leur déplacement jusqu’à la capitale pour participer.

Quant à l’événement annuel de la JET ‘Banzaï’, il coûte à l’association la bagatelle plus de 60 mille dinars. Et comment sont-ils payés ? «Grâce à la vente des billets», a répondu Taher Ben Achour. La JET, qui a tiré son existence en mars 2010 d’une discussion passionnée sur facebook entre jeunes tunisiens passionnés, dont des filles. Cette passion a permis d’établir signer des partenariats avec des développeurs et éditeurs de jeux vidéos japonais comme CAPCOM (éditeur de STREET FIGHTER et MEGAMAN) et BANDAI NAMCO (éditeur du jeux culte PACMAN) qui tentent de soutenir l’association sur le volet logistique du moins dans son événement annuel au Palais des Congrès à Tunis. 

Spout (à droite), Cyrine Ben Saad (au centre) et Taher Ben Achour (à gauche)

Spout (à droite), Cyrine Ben Saad (au centre) et Taher Ben Achour (à gauche)

Taher Ben Achour a également sauté sur l’occasion pour battre en brèche des aprioris négatifs sur le domaine du gaming : «On dit que le gaming ça abruti et pourrait être la cause de l’échec scolaire. Ce qui n’est pas vrai. Les facultés mentales de l’enfant sont encore plus stimulés et devient plus intelligent avec rapidité dans la prise de décision. Et puis, c’est mieux qu’il ‘perde’ son temps devant un jeu vidéo plutôt que de rester dans un café à apprendre à fumer ou à casquer de l’argent dans ce qui n’apporte aucune valeur ajoutée».

Le fondateur de la JET a ainsi rappelé que grâce à l’événement Banzai, les jeunes s’intègrent socialement avec une communauté active et influente. Sans parler de l’occasion qui se présente à lui pour apprendre la communication, l’organisation évènementielle et la gestion d’un budget.

Tout ça et encore plus dans cet épisode de DigiClub powered by Topnet, disponible SoundCloud iTunes. 

Welid Naffati

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