Il a débuté sa carrière comme Chef de projet dans une petite structure appelée Cynapsys, il y a 10 ans, dans un appartement à l’Ariana. Aujourd’hui, Imed Ammar, notre invité dans cet épisode de DigiClub powered by Topnet, est son CEO et est arrivé à faire augmenter sa valeur de plus de 1000 fois en 10 ans. Mieux : Cynapsys était parmi les premières entreprises TIC tunisiennes à créer des filiales en Europe fin des années 2000. Avec des millions d’Euros en Chiffres d’Affaires grâce à l’offshoring, Cynapsys a été approchée par le groupe international GFI début 2018, qui a fini par racheter toute la structure. Cynapsys devient donc GFI Tunisie et ce, depuis le 1er janvier 2019, avec un siège près du prestigieux siège de la Bourse de Tunis au Lac.
Imed Ammar : Quand on veut, on peut !
Selon notre invité, Cynapsys est un vrai modèle à suivre en Tunisie comme ailleurs, une success story qui démontre que si on veut on peut : «L’entreprise a été créée en 2004, avec un seul client allemand, Siemens Mobile, pour faire de l’offshore dans le domaine de l’IT. On a démarré avec uniquement 4 employés, pour arriver aujourd’hui à un chiffre énorme : 242 employés dans les différentes filiales de l’entreprise».
L’entreprise a focalisé ses activités sur les robots humanoïdes (à travers les imprimantes 3D), l’IoT et surtout le développement de logiciels sur mesure.
La décision de vendre l’entreprise
Le 5 février 2018, l’ensemble des actionnaires de Cynapsys ont décidé de vendre la société à GFI (groupement français de l’informatique), un groupe français classé 5ème SSII française. C’est aussi une multinationale présente dans 20 pays dans le monde, qui fait un chiffre d’affaire de 1,7 milliards d’euros, et qui dispose de 19 mille consultants dans le monde.
«Rien qu’en 2018, GFI a fait 15 acquisitions dans le monde, dont Cynapsys. C’est un vrai géant du domaine», a-t-il ajouté.
Pendant ses 10 ans d’activité sous le nom de Cynapsys, la société n’a jamais fait de levée de fonds. La stratégie adoptée était d’injecter les bénéfices dans le capital de l’entreprise, en vue de la faire développer. «Les associés ont eux aussi eu confiance dans le potentiel de Cynapsys, et apportaient à chaque fois, de nouveaux actionnaires qui avaient pour rôle d’injecter de nouvelles compétences».
Cynapsys, l’histoire d’une réussite
La société a commencé dans un petit appartement, à Borj Baccouche (l’Ariana), pour se retrouver aujourd’hui, après son rachat par le groupe GFI, dans un prestigieux immeuble situé aux Berges du Lac.
Une évolution extraordinaire dans l’espace de seulement 10 ans d’activités, entre Tunisie et France. «Entre 2004 et 2006, on avait un seul client, Siemens Mobile, qui grâce à sa faillite, Cynapsys a été poussée à chercher de nouveaux clients pour survivre. En 2007, on a attaqué les marchés français et tunisien, commençant par des petits clients, mais qui assuraient tout de même la survie de la société. Et c’est là que tout a commencé. On a même travaillé pour le compte de certains ministères français», a-t-il précisé.
Vous pouvez écouter ou télécharger l’intégralité de cet épisode de DigiClub, powered by Topnet sur iTunes ou le soundcloud de THD.tn.
Zeyneb Dridi