Jabeur Mejri est emprisonné depuis un an. Son crime ? Avoir publié sur internet, avec Ghazi Beji, des écrits qui auraient troublé l’ordre public, offensé autrui et commis un outrage aux bonnes mœurs.
Jabeur Mejri est emprisonné depuis un an. Son crime ? Avoir publié sur internet, avec Ghazi Beji, des écrits qui auraient troublé l’ordre public, offensé autrui et commis un outrage aux bonnes mœurs.
Pour cela, ils ont été condamnés à 7 ans et demi d’emprisonnement. Si Ghazi est aujourd’hui le premier réfugié politique tunisien en France, Jabeur est le premier prisonnier d’opinion dans la Tunisie post-révolutionnaire.
La condamnation injuste ayant été définitivement actée par la justice, une demande de grâce présidentielle a été déposée par ses avocats.
La liberté d’Expression comme l’ensemble des Libertés et des Droits fondamentaux a été chèrement payée par la jeunesse tunisienne lors de la Révolution. L’incarcération de Jabeur est un retour en arrière. C’est le symbole du danger qui pèse sur l’ensemble des citoyens qui souhaitent exprimer librement une opinion. C’est le signe du retour de la censure et de la police de la pensée que nous refusons catégoriquement et que nous combattrons.
Le parti pirate demande avec force que la grâce Présidentielle soit accordée à Jabeur Mejri et qu’il soit libéré dans les plus brefs délais et nous déclarons ce jour notre soutien actif à toutes actions dans ce sens.
D’après communiqué