Après l’appel d’Ennahdha à vendre les médias publics, et notamment la télévision nationale à cause de sa ligne éditoriale jugée «trop anti gouvernement», des manifestants sympathisants du mouvement islamique ont haussé le ton devant le siège de la télévision nationale, le lundi 23 avril, en essayant de forcer la porte d’entrée et d’y accrocher la pancarte «à vendre».
Des rixes ont éclaté aujourd’hui, opposant journalistes et salariés de la télé nationale à des énergumènes venus en renfort aux manifestants. On déplore plusieurs agressions, dont celle du journaliste Oualid Hamrouni qui a reçu un coup de couteau nécessitant son transport aux urgences.
Devant cette dérive, des Tunisiens ont voulu répondre à leur façon aux appels de privatisation d’Ennahdha de la télé nationale en mettant en vente aux enchères sur eBay, le président provisoire de la république tunisienne : Moncef Marzouki, avec un prix de départ de 1 euro.
M.G