Al Jomhouri est en pleine course électorale pour avoir des sièges au Parlement. Anciennement connu par le Parti Démocrate Progressiste (PDP) avant sa fusion avec 7 partis politiques, Al Jomhouri a été fondé en 2012 et se défini comme un parti du centre qui regroupe des sensibilités des deux cotés. «C’est surtout un parti ouvert et tolèrent à tous les modes de pensée. C’est une union de toutes les forces de la nation pour faire avancer le pays». C’est ainsi que Taieb Houidi, membre du bureau exécutif d’Al Jomhouri et coordinateur de son programme électoral, a préféré définir son parti.
Al Jomhouri est en pleine course électorale pour avoir des sièges au Parlement. Anciennement connu par le Parti Démocrate Progressiste (PDP) avant sa fusion avec 7 partis politiques, Al Jomhouri a été fondé en 2012 et se défini comme un parti du centre qui regroupe des sensibilités des deux cotés. «C’est surtout un parti ouvert et tolèrent à tous les modes de pensée. C’est une union de toutes les forces de la nation pour faire avancer le pays». C’est ainsi que Taieb Houidi, membre du bureau exécutif d’Al Jomhouri et coordinateur de son programme électoral, a préféré définir son parti.
M. Houidi est un chef d’entreprise qui gère depuis 30 ans un bureau international dans le domaine de l’économie et du développement. «Je suis un entrepreneur et un homme de terrain. Car même dans le boulot, je suis tout le temps sur le terrain», a-t-il rajouté. Alors quel programme a réservé Al Jomhouri pour les startups et le secteur des TIC et qu’il va défendre une fois il accède au Parlement ? Interview.
THD : Pourriez-vous nous exposez les mesures phares du programme TIC et économie numérique d’Al Jomhouri ?
Taieb Houidi : Nous allons travailler sur la modernisation du système administratif pour ouvrir en urgence l’accès à toutes les données, sauf bien évidemment celles relatives aux secrets d’Etat et les données personnelles. Et c’est l’Etat lui même qui en sera bénéficiaire avant même le secteur privé puisque ses propres ministères pourront y accéder.
Taieb Houidi
Comment ça les ministères pourront y accéder ? Ce sont les données de l’Etat donc forcément que les ministères peuvent y accéder même sans avoir à les dévoiler au public.
Figurez-vous que ce n’est pas le cas. J’ai collaboré en tant qu’expert pour le compte d’une des institutions de l’Etat et nous avions besoin d’accéder aux données d’un autre ministère. Je ne vous raconte pas le temps perdu dans les contacts et les relances des services concernés. Or, ces données, surtout si elles sont mises-à-jour, sont la plus part du temps nécessaires à l’Etat lui même pour prendre des mesures économiques rapides et efficaces. En continuant à cacher ses stats, le gouvernement de trouve tout le temps à prendre des mesures urgentes quand la situation devient dangereuse ou catastrophique.
Il n’y a pas d’horizontalité dans le passage d’information entre les différents services de l’Etat. C’est ce qui explique aussi les mauvaises prises de décision.
C’est pourquoi la publication des données de l’Etat sur Internet est nécessaire. Surtout pour le secteur privé pour qu’il puisse avoir une meilleure productivité. C’est pourquoi Al Jomhouri militera durant les 100 premiers jours (du prochain gouvernement, ndlr) à pousser l’Etat à publier ses statistiques.
Et si le gouvernement trouve des difficultés techniques pour regrouper les données, les extraire puis les publier par la suite sur Internet, il peut toujours externaliser cette tâche chez le privé. Ca créera de nouvelles opportunités de travail chez les Startup.
A part l’Open Data, quel autre point Al Jomhouri va défendre dans son programme TIC ?
L’éducation électronique. Il y a, en effet, un énorme travail à faire sur le e-learning. On peut déjà commencer par l’introduction du concept en dotant les plus assidus et les plus méritant dans les classes de tablettes éducatives. Il serait également possible de donner des tablettes aux cas sociaux en se basant sur l’appréciation du professeur.
Un autre point que Al Jomhouri va travailler dessus : Créer une carte vitale intelligente. Et là nous sommes en plein cœur des TIC. Il faudra, en effet, mettre en place un fichier qui regroupe toutes les données médicales du citoyen.
Quid de la e-administration ?
Chez Al Jomhouri, nous allons encourager à la création d’un système d’information qui centralise toutes les données et qui soit partagé entre les différents arcanes de l’Etat. C’est grâce à ça qu’on peut améliorer la fiscalité, la sécurité sociale, le rendement des administrations. Ca nous permettra également d’avoir des statistiques en temps réel sur la situation de l’emploi en Tunisie. Or ce projet de l’administration électronique pourra créer des dizaines de milliers d’emploi chez les .
Propos recueillis par Welid Naffati
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