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Les Chinois, champions du monde de l’amour en ligne

Les sites et applications de rencontres proposent aujourd’hui différents services, des versions gratuites, mais aussi des comptes premiums et payants. Alors que certains utilisateurs se contentent d’un profil basique, d’autres sont prêts à mettre le paquet et dépenser de l’argent pour maximiser leurs chances de trouver la perle rare.

Les Chinois battent des records à ce niveau, selon le rapport Global Consumer Survey de Statista. Sur l’ensemble de la population âgée de plus 16 ans – c’est à dire les adultes – 19% sont inscrits sur des plateformes de rencontres en ligne ou sur les listes des agences spécialisées dans le « online dating ».

Sur ces 19%, le taux de personnes abonnées à des services payants est de 18%. Les Chinois l’ont bien compris, « l’argent ne peut pas acheter l’amour, mais il améliore votre position sur le marché » (Henry S.Haskins).

En étant payants ou en proposant une panoplie de services payants, les sites de rencontres veulent assurer un minimum de « sérieux »  à leurs clientèle et des profils de « qualité ». Une communauté qui investit son argent signifie une communauté plus impliquée, est, d’ailleurs, l’ARGUMENT de vente unique des sites de rencontres payants.

Aux Etats-Unis, la situation est presque similaire à celle de la Chine : 17% de la population âgée de plus de 16 ans est sur des sites et applications de rencontres.  Sur ces 17%, près de 11% payent des abonnements pour accéder à des services premiums.

Chez les Canadiens, claquer son argent pour trouver l’âme-sœur en ligne, n’est pas très en vogue. Ils investissent en l’amour beaucoup moins que leurs voisins, les Américains. Sur les 14% d’adultes inscrits sur des plateformes de rencontres en ligne, seulement 6% s’offrent des services payants.

Côté Europe, les Italiens semblent se débrouiller sans ces plateformes. Seuls 7% des éternels tombeurs du vieux continent sont utilisateurs du dating en ligne.

Les Français arrivent juste avant. Le taux d’adultes français inscrits sur des sites de rencontres n’est que 8% et seulement 4% d’eux sont des abonnés premiums.

Les Autrichiens viennent, eux, en bas du classement. Selon le rapport de Statista, seuls 6% de la population adulte sont inscrits sur des sites de dating. Dans le Royaume de l’Est, le taux de ceux qui utilisent des services ou sites payants n’est, lui, que de 1%. Comme quoi, « tout ce qui a son prix est de peu de valeur » (Friedrich Nietzsche).

Les sites et applications de rencontres sont, rappelons-le, un business très lucratif. Selon les prévisions de Statista, le chiffre d’affaires du marché global du dating en ligne pourrait atteindre 1,9 million de dollars américains au terme de l’année en cours. Avec un taux de croissance annuel de 6%, ce chiffre pourrait monter à 2,4 millions de dollars américains d’ici à 2023.

Ce business est tellement juteux que plusieurs entreprises dont le cœur de métier est totalement différent se sont lancées dans le dating en ligne. A titre d’exemple, le quotidien britannique, The Telegraph, a lancé son propre site de rencontres : The Telegraph dating. La plateforme compte actuellement plus de 200 mille utilisateurs dans le monde et propose des abonnements pour accéder au service de messagerie.

Facebook, le réseau social le plus populaire dans le monde de par le nombre d’utilisateurs (2,7 milliards), a également lancé une plateforme de dating. Disponible actuellement aux Etats-Unis, elle est en test dans plus de quinze autres pays.

Nadya Jennene 

 

 

 

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