De plus en plus, les industries créatives se célèbrent en Tunisie. Le numérique aidant. Ainsi, celles et ceux s’intéressant à ces industries ont vécu trois journées durant du 20 au 22 juin au rythme du Festival des Arts numériques à Nabeul. Au programme de ces journées, conférences, ateliers et projections d’œuvres numériques. Deux acteurs majeurs de ces industries étaient présents : Adobe et Autodesk. Ces deux entreprises mettent l’accent sur l’articulation entre la technologie Cloud et industrie créative…
De plus en plus, les industries créatives se célèbrent en Tunisie. Le numérique aidant. Ainsi, celles et ceux s’intéressant à ces industries ont vécu trois journées durant du 20 au 22 juin au rythme du Festival des Arts numériques à Nabeul. Au programme de ces journées, conférences, ateliers et projections d’œuvres numériques. Deux acteurs majeurs de ces industries étaient présents : Adobe et Autodesk. Ces deux entreprises mettent l’accent sur l’articulation entre la technologie Cloud et industrie créative. Aussi des compétitions de création ont bel et bien été organisées. Les technologies 2D et 3D tout autant sous la forme de film que sous forme de jeux vidéo ou publicité étaient au rendez-vous à ce festival. Le but est entre autres d’éveiller l’intérêt du public quant aux filières créatives.
Au-delà de cet événement qui se déroule pour sa 9ème édition, les industries créatives aujourd’hui sont considérées comme un levier pour l’économie du pays. Elles permettront, à en croire ses promoteurs, entre autres au sein du gouvernement tunisien, de trouver des opportunités de travail pour les jeunes tunisiens notamment diplômés. L’imaginaire des industries créatives est en effet associé à l’idéal d’un travailleur auto-entrepreneur dans le cadre d’une économie largement libéralisée où la flexibilité du travail doit devenir la règle.
Ces industries comptent beaucoup sur l’enthousiasme des entrepreneurs du web2.0 appelé aussi collaboratif ou du design par exemple. Elles sont une source de nouveaux métiers. Celui du Community Manager en ce sens en est en grande partie l’illustration. Une fois embauché, ce dernier peut travailler n’importe où et à n’importe quelle heure de la journée si la communauté virtuelle le sollicite, ou bien si un dérapage survient ; il est en quelque sorte l’infirmier du web : comme quoi l’internet n’est pas totalement émancipateur !
M.A.E
