Les opérateurs télécoms américain activent, mercredi 19 janvier 2022, officiellement la 5e génération des réseaux mobiles. Alors que les opérations allaient de bon train, les compagnies aériennes ont haussé le ton. Certaines, préoccupées par l’impact de cette technologie sur certains équipements, ont annulé leurs vols prévus.
Les opérateurs télécoms locaux – Verizon, entre autres – ont, de ce fait, été contraints de reporter l’activation de certaines antennes installées à proximité des aéroports.
Selon la Federal Aviation Administration, le déploiement de la 5G implique une remise à niveau de l’énergie consommée et des fréquences utilisées, ce qui, selon elle, peut présenter des risques dans les zones proches des aéroports qui utilisent des équipements spécifiques nécessaires à l’atterrissage, les radioaltimètres notamment.
La FAA a, d’ailleurs, précisé, dans un communiqué publié mardi, qu’elle imposerait des restrictions aux opérateurs télécoms pour, ainsi, minimiser les risques qui pourraient affecter les systèmes aéronautiques.
Les puissants signaux 5G provenant des tours placées à proximité des pistes d’atterrissage pourraient, en effet, interférer avec les radioaltimètres. Les risques seraient plus conséquents pour les anciens avions dépourvus de filtres passe-bande. Les signaux envoyés par les radioaltimètres – destinés à mesurer l’hauteur d’un avion par rapport au sol ou la surface de l’eau sur le principe du radar – pourraient ainsi être perturbés.
NJ