L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a intensifié ses investissements au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA). Au cours du dernier exercice financier, IFC s’est engagé à hauteur de 1,7 milliard de dollars dans le secteur privé de la région afin de promouvoir l’innovation, stimuler la croissance économique et la création d’emplois.
Au cours de l’exercice 2017 qui a pris fin le 30 juin, IFC a investi plus de 1,7 milliard de dollars, incluant les mobilisations de financement, soit une augmentation d’environ 30% par rapport à l’année précédente. Au cours de l’exercice 2016, IFC s’était engagé à hauteur de 1,3 milliard de dollars dans la région MENA, comprenant une mobilisation de 331 millions de dollars.
IFC a mis l’accent sur la création de nouveaux marchés, le soutien aux projets dans le secteur de l’énergie particulièrement les énergies renouvelables et le renforcement des capacités des entrepreneurs, notamment les porteurs de projet à fort potentiel dans le domaine des nouvelles technologies. IFC a également travaillé à accroître les opportunités économiques dans des pays comme le Liban et la Jordanie qui accueillent un grand nombre de réfugiés.
« MENA est une région à fort potentiel », a déclaré Mouayed Makhlouf, le Directeur d’IFC pour la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. « Mais les problèmes de longue date comme les pénuries d’électricité, le chômage des jeunes et l’accès restreint au financement continuent de freiner la croissance économique. Pour surmonter ces obstacles, les pays doivent soutenir le développement de leurs secteurs privés qui sont sources d’emplois et d’innovation ».
Dans le cadre d’une nouvelle stratégie d’ampleur pour soutenir les entreprises de la région MENA, IFC a investi 11 millions de dollars dans deux incubateurs d’entreprises égyptiens, Algebra Ventures et Flat6Labs. IFC a également soutenu le groupe Network International, un important fournisseur de solutions de paiement afin d’accroitre l’infrastructure de paiement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
Parmi d’autres projets clés lors du dernier exercice fiscal, IFC a investi dans la construction d’une nouvelle centrale au gaz en Jordanie. L’installation sera l’une des plus efficaces de Jordanie et aidera le pays à supplanter des infrastructures plus anciennes et davantage polluantes.
IFC a également réalisé son premier investissement en obligations vertes dans la région MENA, avec un engagement de 100 millions d’euros dans l’émission d’obligations par la Banque Centrale Populaire (BCP), première émission en devise étrangère au Maroc. L’objectif est d’aider à créer un mécanisme de financement durable pour les banques afin de soutenir les investissements à long terme dans des actifs verts.
En Tunisie, l’équipe IFC va se renforcer de deux nouveaux collaborateurs pour poursuivre ses efforts d’investissement en vue de restaurer la confiance et la croissance. Les priorités d’IFC en Tunisie couvrent principalement l’inclusion financière des femmes et l’accès au financement des entrepreneurs pour favoriser la création d’emplois dans le pays.
IFC offre également un vaste programme de services consultatifs dans la région avec 94 projets actifs évalués à plus de 125 millions de dollars à la fin de l’exercice. Ce travail se concentre sur le soutien aux réfugiés, le renforcement du développement des infrastructures, en particulier dans les pays touchés par les conflits, la réduction des inégalités entre les sexes, l’élargissement de l’accès au financement pour les petites entreprises et la lutte contre le changement climatique.
Au cours de l’exercice à venir, IFC prévoit de maintenir son orientation stratégique axée sur la création de nouveaux marchés dans la région MENA en soutenant le secteur des énergies renouvelables qui connaît une croissance rapide dans la région et en aidant de jeunes entrepreneurs à créer et développer leurs innovations.
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